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ONU : les changements climatiques, menace pour les Petits Etats Insulaires

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L’observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU a énuméré les « trois domaines » dans lesquels la communauté internationale devrait travailler dans les prochains mois, notamment les changements climatiques.

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Les changements climatiques sont « une menace existentielle » pour les Petits états insulaires en développement (PEID), avertit Mgr Auza.

Mgr Bernardito Auza, nonce apostolique et observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, à New York, est intervenu le 30 juillet à New York lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur les défis de la paix et de la sécurité auxquels sont confrontés les PIED.

« Si nous voulons assurer une plus grande sécurité pour les PEID, la question la plus urgente à laquelle nous devons répondre est la lutte contre le changement climatique, comprenant à la fois les impacts auxquels les PEID sont confrontés actuellement ainsi que la réduction des futures menaces », a dit Mgr Auza.

Parmi « les menaces les plus importantes pour les petites îles » le nonce apostolique a cité « l’élévation du niveau de la mer, les cyclones tropicaux et extratropicaux, l’augmentation des températures de l’air et de la surface de la mer, et la modification des modèles des précipitations ».

Il a souligné qu’une « nouvelle approche du développement passant de combustibles fossiles polluants à l’énergie durable » et incluant la maximisation de « l’efficacité énergétique » était nécessaire. « Les pays en développement ont la possibilité de «sauter» (l’étape de) la dépendance des combustibles fossiles », « mais ils ont besoin de soutien mondial pour être en mesure de le faire », a ajouté Mgr Auza.

En cette « année cruciale », selon les paroles de Mgr Auza, « nous avons une obligation morale de faire ensemble des progrès sur ces questions ». La communauté internationale est appelée à « intégrer les richesses de la foi et des traditions spirituelles, la gravité de la recherche scientifique, la responsabilité publique du leadership politique et le travail précieux de la société civile dans les efforts concrets à tous les niveaux », a déclaré l’observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU.

Mgr Auza a souligné que la délégation du Vatican considérait « la préoccupation pour le changement climatique comme inséparable de la préoccupation pour le développement humain ». « Protection de l’environnement et la réduction de la pauvreté ne sont pas des défis distincts, a-t-il dit, mais les parties d’un seul et même défi de fournir un développement humain intégral et authentique ».

Il a rappelé les paroles du pape François qui invitait  les pays riches de prendre une responsabilité pour une « dette écologique en aidant les pays pauvres à se tourner vers les voies du développement durable ».

Mgr Auza a énuméré les « trois domaines »  dans lesquels le travail de l’ONU pourrait aboutir au progrès « dans les prochains mois ». Il s’agit, d’abord, de « la réalisation d’un accord à Paris pour lutter contre le changement climatique ». Deuxièmement, une allocation « des ressources financières suffisantes pour lutter contre le changement climatique et répondre aux besoins actuels » est nécessaire.

Une augmentation d’« accès à l’énergie renouvelable » est, d’après le porte-parole de la délégation du Saint-Siège, un autre point important du travail de l’ONU. « Les pays riches doivent aider les pays pauvres à développer des formes moins polluantes de production d’énergie en leur donnant un meilleur accès à la technologie et les ressources financières », a conclu Mgr Auza.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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