Le pape François passe les jours plus tranquilles de l’été « avec beaucoup de sérénité et de joie », a déclaré un de ses plus proches collaborateurs, cérémoniaire pontifical, et argentin, Mgr Guillermo Karcher, au micro de Radio Vatican.
Et mercredi 5 août, le pape reprendra les audiences générales, suspendues en juillet.
« Je le vois toujours heureux chaque matin, a ajouté Mgr Karcher, toujours en travail … je le trouve toujours les mains pleines de documents, de correspondance: il désire fort répondre personnellement. C’est une période de communication avec ses amis, avec les gens dont il se soucie ».
Mgr Karcher a confirmé que le pape François n’avait pas eu vraiment de période de vacances. Il s’agit d’ « une pause de quelques jours » au mois de juillet.
En août, le pape reprend déjà son travail habituel avec « cet amour qui le caractérise et qui est également palpable quand on voit comment l’amour donne et reçoit beaucoup d’amour », a souligné Mgr Karcher.
C’est un « échange d’amour » qui remplit le pape François « d’énergie », explique Mgr Karcher : « C’est beau de le voir en particulier en contact avec les malades, avec toute son humanité qu’il peut donner et la foi qu’il inspire. »
En évoquant le prochain voyage du pape aux États-Unis et à Cuba (19-28 septembre), Mgr Karcher a dit que cette année le pape « embrassait » tout le continent américain. : ce voyage rendra « concrète et visible ce qui est le résultat du travail également très diplomatique et très pastoral, qui a aidé à renouer les relations diplomatiques entre Cuba et les Etats-Unis. »
Ce qui « rend ce voyage très intéressant », selon Mgr Karcher, est le fait que ce n’est pas seulement « une visite pastorale », mais « presque une visite de remerciement à deux nations » qui ont repris des relations diplomatiques : c’est un « moment historique ».
En parlant du pays natal du pape, Mgr Karcher a dit qu’il manquait au pape « cette liberté » avec laquelle il se promenait à Buenos Aires : « Je pense à l’été argentin, où le mois de janvier est comparable à ce mois juillet, tellement chaud et humide: il passait ses jours à visiter les bidonvilles de Buenos Aires, en partageant avec les gens cette période dure, chaude… Mais il offre cela à Dieu et il vit comme un temps à offrir au Seigneur cette façon d’exercer le ministère en tant que pape, avec son cœur, près de gens qui souffrent et à qui la chaleur rend la vie impossible. »
Mgr Karcher a dit également qu’en Argentine la famille a « un sens très profond » : « Je pense que cela fait partie des racines et de l’identité de l’Argentine, ainsi que d’autres pays comme l’Uruguay, le Paraguay, le Chili … L’Argentine le vit comme un outil de partage: on ne prend pas un verre tout pas seul, mais il y a toujours quelque chose que vous partagez. »