Le pape emploie une expression qui lui est chère dans un tweet posté ce 23 juillet sur son compte @Pontifex_fr: “la chair du Christ” que sont les malades et les plus nécessiteux.
« Celui qui aide les malades et ceux qui sont dans le besoin touche la chair du Christ, vivant et présent au milieu de nous », écrit le pape.
Récemment, en Equateur, le pape a évoqué les saintes du pays en disant : « Elles n’ont pas réalisé de grandes prouesses aux yeux du monde. Elles ont seulement beaucoup aimé, et elles l’ont démontré dans le quotidien jusqu’à arriver à toucher la chair souffrante du Christ dans le peuple. »
A Naples, en mars dernier, le pape a dit aux malades: « Vous êtes la chair du Christ, vous êtes le Christ crucifié parmi nous, vous êtes les frères très proches du Christ », déclare le pape François aux malades. »
Pour les cent ans de l’UNITALSI, en novembre 2013, le pape a écrit: « Que chaque personne malade et fragile puisse voir dans votre visage le visage de Jésus ; et que vous puissiez vous aussi reconnaître dans la personne souffrante la chair du Christ. »
Dans la « bulle » d’indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, Misericordiae Vultus, le pape écrit : « C’est dans chacun de ces « plus petits » que le Christ est présent. Sa chair devient de nouveau visible en tant que corps torturé, blessé, flagellé, affamé, égaré… pour être reconnu par nous, touché et assisté avec soin » (n. 15).
Il commente en effet le Jugement dernier de Matthieu 25 en disant: « Nous ne pouvons pas échapper aux paroles du Seigneur et c’est sur elles que nous serons jugés : aurons-nous donné à manger à qui a faim et à boire à qui a soif ? Aurons-nous accueilli l’étranger et vêtu celui qui était nu ? Aurons-nous pris le temps de demeurer auprès de celui qui est malade et prisonnier ? »
Le pape va plus loin : « De même, il nous sera demandé si nous avons aidé à sortir du doute qui engendre la peur, et bien souvent la solitude; si nous avons été capable de vaincre l’ignorance dans laquelle vivent des millions de personnes, surtout des enfants privés de l’aide nécessaire pour être libérés de la pauvreté, si nous nous sommes fait proches de celui qui est seul et affligé; si nous avons pardonné à celui qui nous offense, si nous avons rejeté toute forme de rancoeur et de haine qui porte à la violence, si nous avons été patient à l’image de Dieu qui est si patient envers nous; si enfin, nous avons confié au Seigneur, dans la prière nos frères et soeurs. »