Question sur la rencontre avec les Mouvements populaires (Bolivie).
Pape François : « Le monde des Mouvements populaires est une réalité : c’est une réalité très grande, dans le monde entier. Et qu’est-ce que j’ai fait ? Ce que j’ai fait est de leur donner la doctrine sociale de l’Église, c’est ce que j’ai fait aussi avec le monde de l’entreprise. Il y a une doctrine sociale de l’Église. Si vous lisez ce que j’ai dit aux Mouvements populaires, qui est un discours assez grand, c’est un résumé de la doctrine sociale de l’Église, mais appliquée à leur situation. Mais c’est la doctrine sociale de l’Église. Par exemple, dans Laudato Si’, il y a une partie sur le bien commun, ainsi que sur la dette sociale de la propriété privée qui va dans ce sens ; mais c’est appliquer la doctrine sociale de l’Église. »
Suite de la question : « Pensez-vous que l’Église vous suivra dans cette main tendue ? »
Pape François : « C’est moi qui suis l’Église ici, parce que je prêche simplement la doctrine sociale de l’Église à ce Mouvement. Ce n’est pas une main tendue à un ennemi, ce n’est pas un fait politique, non. C’est un fait catéchétique. Je veux que cela soit clair. Merci. »