Pope Francis waves goodbye at the Mariscal Sucre airport in Tababela

ANSA - EPA/ROBERT PUGLLA

Le pape quitte l’Équateur, direction la Bolivie

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L’au-revoir des Equatoriens : mêlée joyeuse, accolades affectueuses, orchestre symphonique, chorégraphie interprétée par des jeunes malentendants.

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Mêlée joyeuse, accolades affectueuses, orchestre symphonique, chorégraphie interprétée par des jeunes malentendants : c’étaient les principaux ingrédients de la cérémonie d’adieu que l’Équateur a réservée au pape François, ce 8 juillet 2015.

Après sa dernière rencontre dans le pays, réservée aux prêtres, religieux, religieuses et séminaristes, au sanctuaire marial “El Quinche” de Quito, le pape a repris la voiture pour rejoindre l’aéroport “Mariscal Sucre” de la capitale.

C’est là qu’il a pris congé du peuple équatorien, après quatre jours de rencontres enthousiastes qui ont généré une participation en masse : un million de personnes à la première messe à Guayaquil, un million et demi pour la seconde messe à Quito… et un véritable bivouac sous les fenêtres du pape, à la nonciature apostolique.

Descendu sur le tapis rouge un peu après 12h (19h heure de Rome), le pape a reçu l’hommage d’un orchestre symphonique qui a interprété les hymnes du Vatican et de l’Équateur, accompagné d’une chorégraphie interprétée par un groupe de jeunes malentendants en costume noir, foulard aux couleurs équatoriennes et gants blancs.

Après avoir salué les délégations ecclésiales et civiles, côte à côte avec le président de la République, M. Rafael Correa, le pape a parcouru le tapis rouge jusqu’à l’escalier d’embarquement, sous une joyeuse mêlée d’enfants qui l’embrassaient avec effusion. Même le président a échangé avec lui une accolade chaleureuse.

Seul, portant sa traditionnelle mallette noire, le pape a gravi les marches jusqu’à la porte de la cabine, se retournant une derrière fois en souriant pour saluer la terre équatorienne, avant de monter à bord pour un décollage à 13h (20h à Rome).

L’arrivée est prévue à 16h15 (22h15 à Rome) à l’aéroport international d’El Alto à La Paz, en Bolivie, deuxième étape du voyage en Amérique latine (5-13 juillet).

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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