Le pape François visite l’église mère des jésuites équatoriens en privé, au troisième jour de son voyage apostolique dans le pays.
Hier, 7 juillet, le pape François avait une journée chargée : à 9h (16h à Rome), rencontre avec les évêques de l’Équateur, puis messe au parc du Bicentenaire à 10h30 (17h30). Dans l’après-midi, rencontre avec le monde de l’école et de l’université, puis rencontre avec la Société civile dans l’église de Saint-François.
Enfin, le pape a conclu son programme par une visite privée à la « Iglesia de la Compañia » (Église de la Compagnie), église mère des jésuites de l’Équateur, à 19h15 (2h15 du matin à Rome).
L’édifice, classé patrimoine de l’humanité par l’Unesco, abrite la dépouille de sainte Marie-Anne de Jésus Paredes y Flores (1618-1645), surnommée le « lys de Quito », première sainte de l’Équateur, béatifiée en 1853 par Pie IX et canonisée en 1950 par Pie XII.
En présence de jésuites de la communauté locale, le pape s’est recueilli devant la peinture de la “Virgen Dolorosa”, Notre-Dame des douleurs conservée dans l’église.
Déjà la veille, 6 juillet, au moment du déjeuner, le pape jésuite avait vécu une rencontre fraternelle avec des confrères au Collège Javier, à Guayaquil. C’est dans cette maison de formation qu’il envoyait ses jeunes novices, dans les années 80.
Au terme de sa visite de la « Iglesia de la Compañia », le pape est rentré en voiture à la nonciature apostolique, où il loge. Le soir, une foule d’Équatoriens se rassemblent sous ses fenêtres – et y dorment ! – en l’appelant à venir les bénir.