La « vraie liberté », le « vrai bonheur », le pape François en indique le chemin dans un tweet posté sur son compte @Pontifex_fr, samedi 4 juillet:
« Ce qui nous donne la vraie liberté et le vrai bonheur, c’est l’amour compatissant du Christ. »
C’est cet amour compatissant dont Jorge Mario Bergoglio a fait l’expérience en la fête de saint Matthieu, le 21 septembre 1953 : il a fait l’expérience du regard compatissant du Christ posé sur lui, après une confession. Il a alors décidé de répondre à l’appel du Christ à le suivre dans la vie sacerdotale.
Lors de cette confession, il a dit avoir fait « l’expérience de la miséricorde divine », ce regard de compassion qui met en liberté et conduit au bonheur, et manifeste la miséricorde: il se sentit « appelé ». Objet de miséricorde et élu : ce sont les deux thèmes de la devise du pape : « miserando atque eligendo ».
Souvent, le pape a évoqué la représentation de l’Appel de Matthieu peint par le Caravage, un tableau qu’il allait contempler dans l’église Saint-Louis-des-Français de Rome et qui exprime ce regard du Christ qui fait miséricorde et qui élit, qui appelle.