Ouvrir les portes de l’Église à celui « qui peine le plus »

Un tweet du pape réaffirme l’ouverture de l’Église à ceux qui sont « au bord de la route », à ceux qui souffrent, à ceux qui peinent « le plus ».

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« L’Église est une mère au cœur ouvert, prête à aider chacun, spécialement celui qui peine le plus » : le pape François a publié ce tweet sur sa page tweeter officielle le samedi 27 juin.

Le pape ne cesse de répéter que « l’Église est appelée à être toujours la maison ouverte du Père », comme dans son exhortation apostolique « Evangelii Gaudium » qui met en lumière la préoccupation du pape de ne laisser personne devant des « portes closes ». « Tous peuvent participer de quelque manière à la vie ecclésiale, tous peuvent faire partie de la communauté », affirme-t-il dans la même lettre apostolique : « L’Église n’est pas une douane, elle est la maison paternelle où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile. »

L’Église  « doit parvenir à tous, sans exception », continue-t-il. «  Mais qui devrait-elle privilégier ? »  « Evangelii Gaudium » ainsi que plusieurs autres interventions du pape sont clairs à ce sujet : « Quand quelqu’un lit l’Évangile, il trouve une orientation très claire : pas tant les amis et voisins riches, mais surtout les pauvres et les infirmes, ceux qui sont souvent méprisés et oubliés, « ceux qui n’ont pas de quoi te le rendre » (Lc 14, 14). Aucun doute ni aucune explication, qui affaiblissent ce message si clair, ne doivent subsister », déclare « Evangelii Gaudium ». « Il faut affirmer sans détour qu’il existe un lien inséparable entre notre foi et les pauvres, insiste le pape.  Ne les laissons jamais seuls. »

Le pape François estime qu’il vaut mieux « renoncer aux urgences pour accompagner celui qui est resté sur le bord de la route ». Les sacrements de l’Église sont aussi destinés aux plus nécessiteux, et « les portes des sacrements ne devraient pas se fermer pour n’importe quelle raison ».

Cela concerne surtout le « sacrement qui est « la porte », le Baptême », souligne le pape. Mais aussi le sacrement de l’Eucharistie qui  « n’est pas un prix destiné aux parfaits, mais un généreux remède et un aliment pour les faibles ».

 

 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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