40e anniversaire d'Helsinki : les droits de l'homme, pour préserver la paix

La liberté religieuse et les droits humains sont «le fondement de la paix et de la stabilité en Europe », rappelle le cardinal Parolin, et la liberté religieuse est « une priorité » de la « diplomatie du Saint-Siège ».

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« Le dialogue est le moyen de parvenir à la paix, la protection des droits de l’homme est la garantie pour la préserver », a déclaré le cardinal Pietro Parolin à la Conférence consacrée au 40e anniversaire de l’Acte final d’Helsinki.  

L’événement a eu lieu ce mardi 23 juin dans la Salle Zuccari du Sénat italien, annonce Radio Vatican.

En faisant allusion à la dernière encyclique du pape François, le secrétaire d’État du Vatican a souligné que la commémoration du 40e anniversaire de l’Acte final d’Helsinki était « l’occasion d’un appel à la protection de notre maison commune» et à la protection du « bien commun de tous les citoyens, croyants ou non-croyants » sans oublier « les pauvres, les faibles, les minorités et les habitants des banlieues ».

Le cardinal Parolin a noté que la liberté religieuse et les droits humains étaient «le fondement de la paix et de la stabilité en Europe ». Il a ajouté que « la diplomatie du Saint-Siège » estimait « la promotion de la liberté religieuse » comme « une priorité de ses engagements internationaux ».

Le secrétaire d’État du Vatican a dit qu’aujourd’hui la liberté religieuse n’était pas menacée «  seulement dans les pays totalitaires, mais aussi dans les États qui se réclament neutres », mais en fait « excluent toute expression religieuse dans la vie publique ».

Le cardinal Parolin s’est attardé sur « les droits fondamentaux des migrants » qui, malgré leur statut indéterminé, restent « les membres de la même famille humaine ».

Le secrétaire d’État a conclu son discours en citant les paroles de saint Jean-Paul II lors de sa visite apostolique en Finlande en 1989: « Dans la noble tâche d’achever le processus d’Helsinki, a déclaré le pape Jean-Paul II, l’Église catholique sera à vos côtés, de cette manière discrète dont est caractérisée sa mission religieuse. Elle est convaincue de la validité de l’idéal incarné ici il y a quatorze ans dans un document qui pour des millions d’Européens est plus qu’un document final : c’est un acte d’espérance ».

Le président du Sénat italien Pietro Grasso a participé au travail de la Conférence.

 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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