Un des mots qui revient le plus souvent dans l’encyclique du pape François “Loué sois-tu”, sur l’écologie intégrale (expression qui revient 8 fois), est l’adjectif “commun/e”, ce qui en dit long sur le souci du pape, aux mesures de toute la planète : la vision qui dicte l’encyclique embrasse toute la famille humaine, sans barrières.
Il revient 59 fois: le “bien commun” (29 fois), la “maison commune” (13 fois, dans le titre), et le lexique du “commun” s’élargit en “communion” et “communautaire”. La « maison » revient, elle, 23 fois. Jusqu’à la « maison commune du ciel ».
Pour le pape la situation est “grave”, d’une vraie “gravité” et risque de “s’aggraver” (31 fois).
Agir avec le sens du bien commun devient donc “nécessaire”, il faut agir “nécessairement” (40 fois) c’est une nécessité (5 fois), autrement dit, un impératif moral.
Il invite à une “conversion” (15 fois), qualifiée d’ »écologique” (21 fois), à un respect qui est respect d ela création et de la personne humaine (30 fois respect, respecter).
C’est “urgent” (8 fois), car les dégâts et le travail sont “énormes” (18 fois): “il faut” (35 fois) agir, en revenant à l’ “éthique” (28 fois), en renonçant à une attitude “despotique” (14 fois) par rapport à la création. En d’autres termes avec « humilité » (2 fois), « humblement » (1 fois), et le pape exprime son « humble » (3 fois) conviction. Ne pas agir est “irresponsable (7 fois).
Mais cette conversion ne viendra pas d’une simple connaissance intellectuelle, elle sera le fruit d’un mouvement de l’affection (11 fois), du cœur (21 fois). Et elle demande une « éducation » (13 fois), « environnementale ».
Une conversion qui est, comme la création, un don de Dieu (plus de 150 fois), de Jésus (20 fois).
Ce qui donne un ton unique à cette encyclique, c’est la vison de « beauté » de l’univers (23 fois) qui reflète « l’infinie beauté de Dieu ».