Des reliques de saint Antoine de Padoue – ou de Lisbonne -, docteur de l’Eglise et ami des pauvres (1195-1231) ont fait nt un pèlerinage, depuis le 7 juin et jusqu’au 13 juin au Canada : elles vont aux Etats Unis (6-14 juin), en Belgique et en France, et en Australie (8 juin-19 juin).
Le pèlerinage est organisé par l’hebdomadaire franciscain de Padoue « Le Message de Saint-Antoine ». C’est le premier pèlerinage des reliques en Belgique, le second en France : elles étaient venues dans le sud de la France il y a trois ans.
Le pèlerinage du reliquaire est passé par Bruxelles (12-13 juin), puis il est arrivé en France : Cholet (14-15 juin). Le pèlerinage se poursuit vers Paris (16-17 juin) puis Brive (19-20 juin) : le grand saint franciscain y a vécu en ermite, aux Grottes de saint Antoine en 1226.
A Rome, samedi 13 juin, pour sa fête liturgique, des messes ont été célébrées tout el ajournée en la basilique Saint-Antoine de la Via Merulana et la procession de la statue du saint a fait résonner des cantiques dans tous les quartiers entre le Latran et Sainte-Marie-Majeure. Comme chaque année, les petits « pains de saint Antoine » ont été bénis et distribués.
La basilique s’inscrit dans l’ensemble de l’Antonianum, faculté de théologie des franciscains, toujours accompagnée, comme c’est leur tradition d’une soupe populaire pour les plus démunis.
La tradition fait invoquer saint Antoine de Padoue pour retrouver des objets perdus : il se révèle aussi très efficace pour les relations et les biens spirituels perdus et pour réveiller chez les baptisés la foi, l’espérance et la charité: c’ets en quelque sorte le saint des « retrouvailles ». Une offrande pour les pauvres accompagne aussi traditionnellement l’action de grâce pour les prières exaucées.
Dans une catéchèse sur saint Antoine de Padoue, le mercredi 10 février 2010, Benoît XVI disait de lui : « Antoine a contribué de façon significative au développement de la spiritualité franciscaine, avec ses dons marqués d’intelligence, d’équilibre, de zèle apostolique et principalement de ferveur mystique ».
En français, il résumait ainsi sa vie : « Antoine de Padoue, né à Lisbonne vers 1195, est l’un des saints les plus populaires de l’Eglise. Bouleversé par le martyre, au Maroc, de cinq missionnaires franciscains, il quitta les chanoines augustiniens pour devenir frère mineur. Il montra de tels dons de science et d’éloquence que saint François, qu’il rencontra au Chapitre des nattes, lui donna pour mission d’« enseigner la théologie aux frères ». Antoine posa les bases de la théologie franciscaine par ses commentaires si vivants de l’Ecriture. Ses écrits pleins de la fraîcheur et de la beauté de l’Evangile proposaient à chacun un vrai chemin de vie chrétienne : il lui valurent le titre de « Docteur évangélique ». Antoine nous rappelle que la prière est comme une relation d’amour avec le Seigneur. Elle a besoin d’une atmosphère de silence qui n’est pas seulement absence de bruit mais expérience intérieure qui éloigne les distractions. Il s’agit d’ouvrir son cœur à Dieu dans la confiance, de Lui parler, de Lui présenter nos besoins, de Le louer et de Le remercier. Seul celui qui prie progresse dans la vie spirituelle. Antoine mit toujours le Christ au centre de sa vie et de sa prédication. Qu’il intercède pour les prêtres et les diacres afin qu’ils accomplissent avec sollicitude leur ministère d’annonce et d’actualisation de la Parole de Dieu !”