Le pape François indique l’antidote au volontarisme en même temps que l’antidote à la paresse dans son commentaire de deux paraboles du Royaume : c’est ainsi que le baptisé s’ouvre à la « confiance » dans la « victoire » de Dieu. Le secret, c’est l’amour miséricordieux de Dieu.
Le pape a en effet commenté l’Evangile du jour avant la prière de l’angélus de midi, ce dimanche, 14 juin, place Saint-Pierre, depuis la fenêtre du bureau du Palais apostolique du Vatican.
«L’antidote au volontarisme, c’est que c’est Dieu qui donne la croissance, même quand l’agriculteur dort : « C’est toujours Dieu, toujours Dieu qui fait grandir son Royaume – c’est pourquoi nous prions tant « que ton Règne vienne » – c’est Lui qui le fait grandir, l’homme est son humble collaborateur ».
Ou encore, en commentant la béatitude des pauvres de cœur le pape recommande de « ne pas mettre notre confiance dans nos propres capacités, mais dans la puissance de l’amour de Dieu; ne pas agir pour être importants aux yeux du monde, mais précieux aux yeux de Dieu”.
L’antidote à la paresse, ce sont les « exigences de notre engagement dans l’histoire », qui commence par l’écoute de la Parole de Dieu, la lecture de passages de l’Evangile pendant la journée, pour que la Parole donne du fruit dans la vie des baptisés.
Le pape résume ainsi ces deux enseignements : « Le Royaume de Dieu requiert notre collaboration mais il est surtout initiative et don du Seigneur.”
C’est même ce qui rend le chrétien si vaillant: “Si notre oeuvre faible, apparemment petite face à la complexité des problèmes du monde, s’insère dans celle de Dieu, elle ne craint pas les difficultés.”
Le secret de ce miracle, c’est la miséricorde : « La semence de bien et de paix germe et se développe parce que c’est l’amour miséricordieux de Dieu qui le fait mûrir. »