Le patriarche chaldéen Mar Raphaël Louis Sako Ier a encouragé les fidèles de son Église en Iran en leur rappelant que même si leur communauté est « petite », ils sont « aussi forts » que « les fidèles de l’Église primitive », rapporte l’agence missionnaire italienne AsiaNews. Le primat de l’Église catholique chaldéenne leur a adressé une lettre pastorale lors de sa visite à Téhéran et à Urmia (Iran), du 12 au 24 mai. Le patriarche a fait observer que les chrétiens étaient « dans le pays avant l’arrivée de l’islam », et que leur « Eglise était appelée l’Église de Perse ». Il a également rappelé que les chrétiens chaldéens d’aujourd’hui étaient « les descendants des martyrs et des saints ». « Dans la cathédrale d’Umria il y a les restes d’au moins de 4 mille martyrs tués en 1918. Ils sont pour vous une source de force et de bénédiction », a-t-il dit. En évoquant sa visite pastorale, le patriarche Mar Sako Ier a déclaré que son « cœur » était « rempli de joie et de profonde gratitude » pour « la foi » et « la fermeté » des fidèles qui ont été « en mesure de garder » leurs « valeurs chrétiennes » et leurs « traditions, y compris aussi la langue chaldéenne ». Le primat de l’Église catholique chaldéenne salué « la paix et la stabilité » du pays et il a remercié « le gouvernement et les autorités religieuses » de l’Iran pour un « accueil chaleureux et le dialogue positif ». En concluant sa lettre pastorale, le patriarche Mar Sako Ier a appelé les chrétiens à « ne pas avoir peur ». Il a souligné que leur « avenir est un acte de foi quotidienne », toujours selon la même source. Le patriarche chaldéen Mar Raphaël Louis Sako Ier a été élu à la tête de l’Église catholique chaldéenne le 31 janvier 2013. C’est en 1340 que les Chaldéens sont entrés en communion avec Rome. La population chaldéenne a vécu un génocide sur le territoire de l’Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale : entre 500 000 et 750 000 personnes ont été massacrées. L’Église chaldéenne utilise la langue liturgique syriaque dérivée de l’araméen, langue de Jésus.
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