Les réfugiés chrétiens qui ont fui l’Irak à cause deu terrorisme de Daesh, suivent des cours d’anglais, d’informatique et de gymnastique en Jordanie, leur pays d’accueil, indique le Patriarcat latin de Jérusalem.
Le Bureau de développement des projets du patriarcat latin et le Centre Notre-Dame-de la Paix de Amman ont décidé d’apporter à quelque 1 000 chrétiens accueillis par la Jordanie un soutien « socio-éducatif » en plus de leur aide pour les besoins de première nécessité.
« Les leçons, suivies assidûment par les réfugiés, sont une réussite à tous points de vue », rapporte le la même source : elles contribuent à « redonner confiance » et à « occuper » les réfugiés « de manière constructive pendant leur séjour au Centre, à structurer leur emploi du temps, leur permettant de s’assurer autant que possible un nouvel avenir là où ils seront accueillis ».
Un programme socio-éducatif a été sponsorisé par la Lieutenance portugaise de l’Ordre du Saint Sépulcre. D’autres projets sont attendus afin de permettre à « ces personnes à reconstruire leur vie dans la dignité », explique la même source.
Le Père Imad Twal, administrateur général du Patriarcat latin, a rendu visite aux Irakiens chrétiens pour leur « exprimer son soutien et sa prière tout en réaffirmant le désir du Patriarcat latin de leur venir en aide ».
Les réfugiés sont accueillis dans les paroisses, les écoles et les institutions du Patriarcat latin en Jordanie, « avec le soutien de Caritas Jordanie ». Ils ont logés dans les maisons mobiles autour du Centre Notre-Dame-de la Paix, « avec le strict minimum, dans l’attente d’une vie meilleure ».
Leur accueil constitue « un véritable défi » quotidien pour le Centre, surtout du point de vue des « installations sanitaires ». La question des papiers est aussi urgente : pour le moment, leurs visas leur permettent de rester dans le pays entre trois et six mois. Les adultes et les enfants qui ont vécu « l’épreuve traumatisante » de la situation en Irak, ont besoin du soutien psychologique, « de prières et de la générosité », conclut la même source.