Le pape François a reçu un groupe de pasteurs évangéliques pentecôtistes de plusieurs pays, jeudi 8 mai, au Vatican. La rencontre « informelle », indique le Vatican, a été « très cordiale » et s’est déroulée « dans un esprit de prière pour la paix ».
Le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens a assisté à la rencontre.
Le groupe, d’une centaine de personnes était accompagné du pasteur italien Giovanni Traettino, ami du pape François.
Le pape s’est rendu dans la communauté du pasteur Traettino, connu à Buenos Aires, le 28 juillet 2014, à Caserte, au sud de Naples.
L’amitié de Jorge Mario Bergoglio et du pasteur évangélique italien Giovanni Traettino a commencé en 2006: le pasteur lui a rendu visite au Vatican le 18 juin 2014, et le pape lui a donc rendu sa visite, le 28 juillet, à Caserte. Le pape a invité les catholiques à « prier pour que le Seigneur nous donne l’unité », à prier entre catholiques et avec d’autres chrétiens.
Giovanni Traettino, pasteur depuis 1968, est responsable de l’Eglise évangélique de la Réconciliation de Caserte.
Le pape François avait reçu le pasteur Giovanni Traettino, mercredi 18 juin 2014, à Sainte-Marthe. Il avait ensuite évoqué leur rencontre dans sa catéchèse du mercredi sur l’unité de l’Eglise. Lors de la visite au Vatican, le pasteur et le pape ont échangé des publications et ils ont prié ensemble, avant de dialoguer sur la nécessité de l’unité des chrétiens.
Dans sa catéchèse, le pape avait ensuite raconté cette rencontre: « Je vais vous raconter quelque chose : aujourd’hui, avant de sortir de chez moi, j’ai passé quarante minutes, plus ou moins, une demi-heure, avec un pasteur évangélique et nous avons prié ensemble et recherché l’unité. »
« Un entretien très fraternel », cvait pour sa part commenté le pasteur en ajoutant : « Je me sens moi aussi très engagé dans ce processus, mais ce sont les hommes, à la fin qui jouent un rôle important dans le parcours de la fraternité authentique. Notre souhait est que aussi dans des moments comme celui-ci, ils jouent un rôle dans le processus d’unité que nous voulons tous. »
Ils se connaissent depuis une rencontre entre les pasteurs évangéliques de Buenos Aires et de l’archevêque, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, en 2006: « Le cardinal a toujours manifesté une sensibilité pour le dialogue avec nous, encourageant nos réflexions communes et stimulant les catholiques pour l’unité » des chrétiens.
Dans sa catéchèse du 18 juin 2014, le pape a insisté sur la recherche de l’unité en disant : « Les divisions entre nous, mais aussi les divisions entre communautés : chrétiens évangéliques, chrétiens orthodoxes, chrétiens catholiques, mais pourquoi sommes-nous divisés ? Nous devons chercher à apporter l’unité. »
Il avait ajouté cette exhortation en direction des catholiques et des familles: « Mais nous devons prier entre nous, catholiques, et aussi avec les autres chrétiens, prier pour que le Seigneur nous donne l’unité, l’unité entre nous. Mais comment aurons-nous l’unité entre chrétiens si nous ne sommes pas capables de l’avoir entre catholiques ? de l’avoir dans nos familles ? Tant de familles se disputent et sont divisées. Cherchez l’unité, l’unité qui fait l’Église. L’unité vient de Jésus-Christ. Il nous envoie l’Esprit-Saint pour faire l’unité. »