La réflexion sur le mariage et sur l’amour humain qui n’est jamais absolu, mais qui peut amener vers l’amour absolu de Dieu – tels sont les thèmes principaux de « La Boutique de l’Orfèvre », pièce de théâtre de Jean-Paul II joué à Québec, annonce le site de l’Église catholique de Québec.
Cette pièce de théâtre, écrite et publiée en 1960 par le futur pape sous le nom d’Andrzej Seweryn, a été jouée le 25 avril au théâtre de Saint-Thomas-d’Aquin à Québec peu après le 2 avril, Journée de saint Jean-Paul II au Canada.
« La Boutique de l’Orfèvre » n’est pas une pièce de théâtre conventionnelle. L’auteur l’avait sous-titrée ainsi : « Méditations sur le sacrement du mariage, se transformant de temps à autre en drame ». Il met au centre de la pièce une question difficile : « Peut-on aimer quelqu’un toute sa vie ? » La pièce « met à nu l’incompréhension ou la douleur des couples désarmés devant la beauté du mystère de l’existence absolue et de l’Amour », indique la même source.
Une troupe de jeunes comédiens dirigée par Myriam Bourget a pu transmettre aux spectateurs une idée-clé de la pièce exprimée ainsi par le futur pape : « Les gens se laissent emporter par un amour qu’ils croient absolu et qui n’a pas les dimensions de l’absolu. Et ils sont tellement victimes de leurs illusions qu’ils ne ressentent même pas le besoin d’amarrer cet amour à l’Amour qui a ces dimensions. »