Un an après la présentation du projet « Test & Treat » pour les malades du sida tanzaniens, né d’un accord entre la Fondation vaticane « Le Bon Samaritain » – sous l’égide du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé (PCOS) – et l’entreprise pharmaceutique des États-Unis « Gilead Sciences », le top départ est donné.
D’ici un mois, annonce un communiqué du dicastère, un accès gratuit au test du sida et le cas échéant aux thérapies antirétrovirales seront dispensés à quelque 120 000 habitants du district de Shinyanga, en Tanzanie.
« Pour permettre l’accès aux tests et aux antirétroviraux pour les personnes séropositives, qui selon les estimations sont plusieurs milliers, le personnel et la pharmacie du dispensaire de Bugisi seront renforcés », explique le secrétaire du PCOS et vice-président de la Fondation, Mgr Jean-Marie Mupendawatu.
En décembre prochain, le test sera étendu au centre de santé de Ngokolo et aux dispensaires de Buhangija et Mija, bénéficiant ainsi « à toute la population du diocèse tanzanien, sans distinctions de credo ou d’origine ».
Selon les études accomplies durant la phase préliminaire, quelque 20.000 personnes pourront être soignées à travers ce programme, qui comprend un soutien alimentaire, une formation morale et sanitaire, et le soutien aux personnes les plus faibles, parmi lesquelles les orphelins, précise la note.
La fondation « Le Bon samaritain » a été instituée par Jean-Paul II en 2004. Elle a pour objectif de procurer des médicaments aux malades des pays pauvres, en particulier les malades du sida.