La situation des chrétiens au Proche et au Moyen Orient a été évoquée lors des entretiens du président tchèque au Vatican.
Le président tchèque Milos Zeman, a été reçu par le pape François, ce vendredi 24 avril, au Vatican. Il s’est ensuite entretenu avec Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les Etats, indique un communiqué du Saint-Siège.
Ces entretiens se sont déroulés dans le cadre du vingt-cinquième anniversaire du rétablissement des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et la République tchèque, en 1990 – alors, il s’agissait de la Tchécoslovaquie -.
Chrétiens et minorités
Le président tchèque et ses interlocuteurs « se sont penchés sur le contexte international, et notamment sur la situation des chrétiens et des autres minorités au proche et moyen Orient », indique la même source.
Ces rencontres ont « confirmé une volonté partagée de renforcer la collaboration », notamment en concluant « les discussions conduites en vue d’un accord cadre » : il s’agit de « développer ultérieurement la collaboration Eglise-Etat, dans le domaine culturel, éducatif et social notamment, au bénéfice du pays tout entier ».
Le 21 avril 1990, deux jours après le rétablissement des relations diplomatiques, Jean-Paul II arrivait à Prague où il effectuait son premier voyage « à l’Est », à part la Pologne, une visite éclair de 36 heures.
Le voyage de Jean-Paul II
La Tchécoslovaquie comptait quelque 70% de baptisés, mais la société était déchristianisée.
Le pape Wojtyla entendait rendre hommage à l’une des Églises les plus persécutées en Europe centrale sous le régime communiste. Il était accueilli par Vaclav Havel, qui saluait le « miracle » de sa venue.
La messe de Bratislava a rassemblé quelque trois cent mille personnes malgré la pluie.
Le pape Jean-Paul II a déploré ouvertement le « monde sans Dieu » que voulaient instaurer les régimes à peine écroulés et il a dénoncé les « souffrances » qu’ils avaient provoquées.