Formateurs à la vie consacrée: éduquer à la liberté et à la responsabilité

Une formation continue

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Former des personnes libres et responsables : tel est le but de la formation des personnes consacrées, indique ce Communique du dicastère organisateur du Congrès des formateurs de personnes consacrées, lancé lors d’une veilée de prière, mardi 7 avril, et ouvert, le 8 avril par le cardinal Joao Braz de Aviz.

L’objectif de ce congrès international, qui rassemble quelque 1200 formateurs du monde entier, est de mettre en contact les différentes cultures pour réfléchir sur les fondements de l’identité de la vie consacrée dans l’Église et dans le monde et sur les exigences de formation dans les contextes contemporains.

Il s’agit, continue le communiqué de la fin de journée, le 8 avril, de « former des personnes disponibles qui se laissent former par les événements de la vie, qui apprennent à chercher la volonté de Dieu dans toutes les situations, dans toutes les personnes qu’elles rencontrent, dans les pauvres et les faibles et qui se laissent enseigner par eux ».

« Qu’entend-on par formation ? » Le père Amadeo Cencini, religieux canossien, enseignant à l’Université pontificale grégorienne et à l’Université pontificale salésienne à Rome, explique : « La formation est l’action du Père qui vise à former en nous les sentiments et la sensibilité de son Fils ». Une formation qui a cet objectif ne peut que durer toute la vie : c’est l’idée de formation continue. « La formation continue n’est pas quelque chose qui vient après, après la véritable formation, celle qu’on dit institutionnelle, comme si le cheminement de formation tout au long de la vie était quelque chose de moins vrai et efficace. Au contraire, la formation continue est ce qui vient avant, c’est-à-dire qu’elle constitue la prémisse et le fondement de tout le parcours de formation ».

L’objectif de la formation initiale est donc de former la « disponibilité » à se laisser façonner par la vie (docibilitas), c’est-à-dire la disponibilité à « apprendre à apprendre », à se laisser remettre en cause par la vie elle-même, à toutes les étapes de celle-ci.

« Mais cela se prépare, insiste le p. Cencini, il faut se débarrasser de toutes les peurs, les rigidités, les soupçons et les résistances avec lesquelles nous avons l’habitude de nous protéger de la réalité, des autres, en finissant par ne plus percevoir dans la réalité même la médiation de l’action éducative du Père ».

Un temps bref de réflexion fait suite à l’intervention pour permettre aux participants, répartis en groupes, de confronter leurs expériences et leurs observations et de poser des questions aux intervenants.

La journée se conclut par la prière : sœur Anna Nobili, de la Congrégation des Travailleuses de la Sainte Famille de Nazareth, exprime par sa danse la joie de la rencontre de Marie-Madeleine avec Jésus ressuscité.

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ZENIT Staff

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