En route vers l’Irak, le cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, a fait étape en Jordanie, à Amman, hier, 30 mars 2015.
Il s’est rendu dans deux paroisses qui accueillent des réfugiés irakiens, a visité les aménagements pour l’accueil d’une vingtaine de familles et a rencontré le responsable de Caritas Jordanie, rapporte l’agence vaticane Fides.
« J’ai admiré et j’ai été édifié par la générosité de beaucoup. Il est beau de voir que ces familles parviennent à retrouver une dignité propre et un climat d’amitié », confie le cardinal.
Dans la soirée, il est parti en direction de Bagdad : le cardinal est en effet l’envoyé personnel du pape François en Irak, pour la seconde fois, après la visite d’août 2014.
La visite actuelle est une « extension » de la première, car on « ne visite pas un malade seulement une fois », a-t-il expliqué au micro de Radio Vatican avant son départ.
« Dans une situation si délicate et difficile », l’Église souhaite « une fois de plus exprimer ouvertement sa solidarité » avec la population souffrante d’Irak, encourager les familles et « être proche » d’elles pendant la Semaine Sainte et Pâques, a-t-il souligné.
Il a fait part de sa préoccupation pour la situation humanitaire des réfugiés : « Certains ont pu trouver un logement, peut-être dans un appartement où vivent deux ou trois familles, d’autres vivent dans une ville de tentes ou dans une situation encore plus précaire, en particulier au Kurdistan du Nord. »
Dans ce contexte, la solidarité exprimée par les catholiques de Rome – qui ont fait parvenir aux familles irakiennes des « colombes », leur dessert traditionnel de Pâques – est « belle et efficace », affirme le cardinal Filoni.
Avec Anne Kurian