Dans l’avion qui l’emmenait en Turquie, le pape a salué l’aide du pays pour les réfugiés des conflits syriens et irakiens.
Le pape François s’est en effet envolé ce matin pour la Turquie, son sixième voyage international. Son avion, l’airbus A320 de la compagnie aérienne Alitalia, a quitté l’aéroport de Rome-Fiumicino à 9h05 pour atterrir à l’aéroport international Esenboga d’Ankara à 13h (12h à Rome).
Durant les trois heures de vol, le pape est venu saluer les journalistes présents à bord. Le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, lui a présenté le groupe des 65 journalistes, parmi lesquels deux femmes turques, Mme Esma Cakir, et Mme Yasemin Taskin.
Le P. Lombardi a aussi souligné l’importance de ce voyage « court mais intense » pour les relations œcuméniques et interreligieuses.
Le pape a remercié les journalistes pour leur « compagnie durant ce voyage » : « votre travail est un soutien, une aide et un service rendu au monde », a-t-il affirmé.
C’est un service au monde permettant de « faire connaître » l’activité « religieuse et humanitaire » du pays car « en ce moment, la Turquie est témoin et elle offre son aide à de nombreux réfugiés des zones en conflit », a-t-il ajouté.
« Merci pour ce service et bon séjour », a souhaité le pape en leur donnant rendez-vous sur le vol de retour, le 30 novembre, pour la traditionnelle conférence de presse.
Lors de son discours à la présidence des affaires religieuses, la « Diyanet », cet après-midi, le pape a à nouveau exprimé son appréciation « pour tout ce que le peuple turc, les musulmans et les chrétiens, font envers les centaines de milliers de personnes qui fuient leur pays à cause des conflits. C’est un exemple concret de la manière de travailler ensemble pour servir les autres, un exemple à encourager et à soutenir ».
Il a aussi évoqué les confits irakien et syrien devant les autorités du pays lors de son premier discours : « La Turquie, en accueillant généreusement un grand nombre de réfugiés, est directement impliquée à ses frontières par les effets de cette dramatique situation, et la communauté internationale a l’obligation morale de l’aider à prendre soin des réfugiés. »