« Merci de donner des orientations en un moment de désorientation », a déclaré M. Schulz au pape François, le remerciant d’indiquer une orientation à l’Europe.
Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a en effet accueilli le pape François au siège de cette institution qui représente plus de 500 millions d’Européens, ce mardi 25 novembre 2014, à Strasbourg.
M. Schulz a évoqué les « devoirs communs », la « solidarité » à laquelle l’Europe est appelée, en ajoutant: « ensemble nous sommes plus forts ».
Cette culture des valeurs constitue, a-t-il poursuivi « un message très européen, sur lequel se base l’idée de l’union, de l’unification européenne ».
Il a pris pour paradigme l’histoire de la famille de Jorge Mario Bergolio qui a quitté l’Europe – le Piémont, en Italie – pour l’Amérique latine, l’Argentine, et c’est maintenant le pape « d’Outre-atlantique » qui revient au coeur de l’Europe.
Il y voit une « histoire qui peut aider les Européens » à la fois à « se renouveler et se réformer ».
Il a remercié le pape d’avoir accepté son invitation, soulignant que pour « cette maison », c’est « un honneur et un privilège de pouvoir écouter vos paroles ».
Après discours du pape, salué par une ovation debout de plusieurs minutes, le président Schulz a voulu remercier le pape de « donner une orientation », des références, en un moment de « désorientation », et il a aussi exprimé le « soutien du Parlement au pape pour son chemin »: « Merci Saint-Père »
Le pape s’en allait déjà, quand, devant une autre salve d’applaudissements nourris, le président a un omet rappelé le pape.