« Reconnaître ses péchés, sa misère, ce que l’on est, c’est la porte qui ouvre à la caresse de Jésus, au pardon de Jésus, à sa parole ‘Ta foi t’a sauvée. Va en paix !’ », assure le pape François ce 18 septembre 2014, lors de la messe à Sainte-Marthe.
Le pape a commenté l’Évangile du jour (Lc 7,36-50), où une femme pécheresse lave de ses larmes les pieds de Jésus, les essuie de ses cheveux et les parfume, dans la maison d’un pharisien.« Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! » : « Cette parole de salut est dite seulement à la femme, qui est pécheresse », a fait observer le pape : « Jésus le dit parce qu’elle a réussi à pleurer sur ses péchés, à confesser ses péchés, à dire ‘je suis une pécheresse’ ».
« Il ne le dit pas aux autres qui pensent qu’ils ne sont pas pécheurs. Il le dit à celui qui sait ouvrir son cœur et se reconnaître pécheur. Le salut entre seulement dans le cœur qui s’ouvre à la vérité de son péché. »
Comme il l’a déjà affirmé, le pape a rappelé que « le lieu privilégié de la rencontre avec Jésus, ce sont ses propres péchés » : « reconnaître ses péchés, sa misère, ce que l’on est, ce que l’on est capable de faire, c’est la porte qui ouvre à la caresse de Jésus, au pardon de Jésus, à sa parole ‘Ta foi t’a sauvée. Va en paix !’ ».
Il a invité à « être courageux, courageuse », pour « ouvrir son cœur au seul qui peut sauver ». Au contraire, les « hypocrites » qui se croient non pécheurs seront « précédés par les publicains et les prostituées dans le Royaume des cieux ».