Pédophilie chez un prêtre, comme une "messe noire"

Conversation sur le vol Tel Aviv – Rome

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Les actes pédophiles des prêtres, « c’est comme faire une messe noire », explique le pape François: c’est le Corps du Christ qui est profané.

Ce que le père Federico Lombardi, son porte-parole, avait annoncé, en présentant le voyage, comme « miraculeux » si cela se produisait s’est produit: après un marathon de trois jours en Terre Sainte, le pape François a répondu aux questions des journalistes dans l’avion du retour: chômage, jeunes, « euthanasie cachée » des personnes âgées, écologie, statut de Jérusalem, liberté religieuse, persécution des chrétiens, ordination d’hommes mariés, réforme de la curie, prière avec les présidents Abbas et Peres, oecuménisme, Europe, voyages au Sri Lanka et aux Philippines, finances du Vatican, pédophilie (tolérance zéro) … Voici l’essentiel de cet entretien, à partir d’une traduction de Radio Vatican.

Des gestes spontanés

« Les gestes les plus authentiques sont ceux auxquels on ne réfléchit pas, ceux qui viennent. J’ai pensé que je pourrais faire quelque chose, mais pas à un geste concret (…). L’invitation à prier aux deux présidents, on avait un peu pensé à le faire là, mais il y avait tellement de problèmes logistiques. (…) Ils doivent tenir compte du territoire, où on le fait, et ce n’est pas facile, n’est-ce pas ? (…) Il me vient à l’idée de faire quelque chose, c’est spontané, c’est ainsi. Au moins, pour dire la vérité, quelqu’un avait dit ‘là on pourrait faire quelque chose’, mais concrètement rien. Par exemple, à Yad Vashem, aucun geste n’était préparé, c’est venu comme ça. »

Pédophilie: tolérance zéro


« En ce moment, il y a 3 évêques sous enquête. Un, qui est déjà condamné, dont nous étudions la peine qu’il doit faire. Il n’y a pas de privilèges. Cet abus des mineurs est un crime tellement laid. Nous savons que c’est un problème grave, partout, mais ce qui m’intéresse, moi, c’est l’Eglise. Un prêtre qui fait cela trahit le corps du Seigneur. Car ce prêtre doit mener cet enfant, cette enfant, ce petit garçon, cette petite fille, ce jeune homme, cette jeune fille à la sainteté. Et ce garçon, cette petite fille, a confiance, et celui-là, au lieu de leur apporter la sainteté, abuse d’eux, et c’est très grave ! Je vais faire une comparaison : c’est comme faire une messe noire par exemple, non ? Tu dois le mener à la sainteté et tu le mènes à un problème qui dure toute la vie. (…) Début juin (…) il y aura une messe avec 7 ou 8 victimes, à Sainte-Marthe, et puis une réunion avec eux. Moi et eux. Deux viennent d’Allemagne, deux d’Angleterre ou d’Irlande je ne sais pas bien… Il y en aura huit, avec le cardinal O’Malley, qui fait partie de la commission. Mais sur cela on doit aller de l’avant, de l’avant : tolérance zéro. »

L’Eglise pauvre et les scandales

« Le Seigneur Jésus a dit une fois à ses disciples, c’est dans l’Evangile : « il est inévitable qu’il y ait des scandales ». Nous sommes humains, tous pécheurs, et il y en aura. Le problème est d’éviter qu’il y en ait en plus, non ? Dans l’administration économique: honnêteté et transparence. Les deux commissions, celle qui a étudié l’IOR et celle qui a étudié tout le Vatican, ont donné leurs conclusions, ont proposé des plans. Et maintenant, avec le ministère, disons le secrétariat de l’économie, que dirige le cardinal Pell, les réformes qu’ils ont conseillées vont être mises en oeuvre. Mais il y aura des incongruités, il y en aura toujours car nous sommes humains. Et la réforme doit être continue. Les Pères de l’Eglise disaient : Ecclesia semper reformanda. Nous devons être attentifs à réformer chaque jour l’Église, car nous sommes pécheurs, nous sommes faibles, et il y aura des problèmes. L’administration que le Secrétariat de l’économie met en place aidera beaucoup à éviter les scandales, les problèmes. A l’IOR, par exemple, je crois qu’à ce jour 1 600 comptes ont été fermés, plus ou moins, c’est le chiffre dont je me souviens, des comptes de personnes qui n’avaient aucun droit à en avoir. L’IOR est pour aider l’Église. Les évêques et les diocèses y ont droit, les employés du Vatican, leurs veuves ou leurs veufs pour y percevoir la retraite, c’est ainsi. Mais certains n’y ont pas droit. Les ambassades oui, tant que dure l’ambassade, mais rien de plus. Ce n’est pas une chose ouverte. Et clore les comptes de ceux qui n’y avaient pas droit est une bonne chose.

Je voudrais dire une chose : dans votre question, vous avez mentionné cette affaire des 15 millions. C’est un fait qui est à l’étude, ce n’est pas clair. Peut-être est-ce la vérité mais, en ce moment, le problème n’est pas définitif, il est à l’étude. C’est pour être juste, non ? »

Un système économique qui tue

« Aujourd’hui, beaucoup d’Européens ont peur, ils pensent qu’il n’y a pas d’avenir en Europe, il y a beaucoup de chômage et les partis anti-européens ont connu une croissance dans cette élection… C’est une question dont j’ai entendu parler, l’Europe, la confiance ou la méfiance dans l’Europe, ceux qui veulent aller en arrière sur l’Euro… Dans ce domaine, je ne comprends pas grand-chose. Mais vous avez prononcé une parole clé : le chômage. Cela est grave. Grave. Je l’interprète comme cela, en le simplifiant. Nous sommes dans un système économique mondial où l’argent se trouve au centre. Ce n’est pas la personne humaine. Au centre d’un véritable système économique, il doit y avoir l’homme et la femme, la personne humaine. Et aujourd’hui, au centre, il y a l’argent. Pour maintenir ce système et pour l’équilibrer, il doit avancer avec certaines mesures de rejet.

« On rejette les enfants. En Europe, le taux de natalité n’est pas si grand : je crois qu’en Italie on est à 1,2. En France, vous avez 2, l’Espagne, moins que l’Italie. On jette les enfants, on jette les personnes âgées, mais les vieux cela ne sert à rien. En ce moment, c’est conjoncturel, on va les voir parce qu’ils touchent la retraite et qu’on en a besoin, mais c’est conjoncturel. On rejette les vieux. Il y a aussi des situations d’euthanasie cachée, dans de nombreux pays. C’est-à-dire avec des médicaments que l’on donne jusqu’à un certain moment… En ce moment, on jette les jeunes. Et cela est très grave. En Italie, je crois que le chômage des jeunes est quasi à 40 %. En Espagne, j’en suis sûr, nous sommes à 50 %. En Andalousie, au Sud de l’Espagne, c’est 60 % ! Cela signifie qu’il y a toute une génération de ‘ni, ni’ : ils n’étudient ni ne travaillent. Ceci est très grave, on jette une génération de jeunes. Pour moi, cette culture du rebut est très grave. Mais ce n’est pas seulement en Europe, c’est un peu partout, mais en Europe cela se sent fortement. Si je devais faire une comparaison, il y a dix ans, il y avait la culture du bien-être. Et c’est tragique. C’est un moment difficile, car il y a un système économique inhumain. Je n’ai pas eu peur d’écrire dans l’Exhortation apostolique Evangelii gaudium que ce système économique tue, et je le répète. »

La question de Jérusalem

« Il y a tellement de propositions sur la question de Jérusalem. L’Eglise catholique, disons le Vatican, a sa position du point de vue religieux : ce sera la ville de la paix des trois religions. C’est un point de vue religieux.

« Les mesures concrètes pour la paix doivent sortir de la négociation. Il faut négocier. Je serais d’accord pour que, dans les négociations, on dise : cette partie sera la capitale d’un Etat, celle-là de l’autre. Mais ce sont des hypothèses. Je ne dis pas que cela doit être ainsi. Ce sont des hypothèses qu’ils doivent négoc
ier. Vraiment, je ne me sens pas compétent pour dire il faut faire ceci ou cela, ce serait une folie de ma part. Mais je crois qu’il faut entrer dans la négociation avec honnêteté, fraternité et beaucoup de confiance. Là-bas on négocie tout : le territoire, les rapports… il faut du courage pour faire cela et je prie beaucoup le Seigneur pour que ces deux dirigeants, ces deux gouvernements, aient le courage d’aller de l’avant. C’est l’unique voie pour la paix.

« Mais Jérusalem comme ceci ou comme cela, je ne peux dire que ce que l’Eglise doit dire et a toujours dit : que Jérusalem soit conservée comme capitale des trois religions comme une référence, une ville de paix, et je pensais au mot ‘sacrée’, mais ce n’est pas juste, mais une ville de paix et religieuse. »

L’ordination d’hommes mariés?

« L’Eglise catholique a des prêtres mariés, non ? Les catholiques grecs, les catholiques coptes, non ? Il y en a. Dans le rite oriental, il a des prêtres mariés parce que le célibat n’est pas un dogme de foi. C’est une règle de vie que j’apprécie beaucoup et je crois que c’est un don pour l’Eglise. N’étant pas un dogme de foi, la porte est toujours ouverte, mais maintenant nous n’avons pas parlé de cela comme un ordre du jour. Au moins en ce moment, nous avons des choses plus fortes à entreprendre. Nous n’en avons pas parlé avec Bartholomaios parce que c’est un thème secondaire avec les orthodoxes. Nous avons parlé de l’unité et l’unité se fait sur la route, en marchant, c’est un chemin. On ne peut pas faire l’unité dans un congrès de théologie et il m’a dit quelque chose que je savais, et que c’était vrai : Athénagoras a dit à Paul VI : « Restons ensemble tranquillement et nous mettons tous les théologiens ensemble sur une île pour qu’ils discutent entre eux, et nous nous avançons dans la vie. » C’est vrai, Bartholomaios me l’a dit ces jours-ci. Marcher ensemble, cheminer ensemble, travailler ensemble en toutes choses que nous pouvons faire ensemble. Nous aider.

« Par exemple, pour les églises à Rome et dans tant de villes, beaucoup d’orthodoxes utilisent des églises catholiques, à telle ou telle heure, comme une aide, pour marcher ensemble. Nous avons aussi évoqué la possibilité de faire quelque chose lors du concile panorthodoxe sur la date de Pâques. Parce que c’est un peu ridicule : « Dis-moi, ton Christ, quand est-ce qu’il ressuscite ? La semaine prochaine. Ah, le mien est ressuscité la semaine dernière. » La date de Pâques est un signe d’unité. Avec Bartholomaios, nous parlons comme des frères, nous nous apprécions bien. Nous nous racontons les difficultés de notre gouvernement. Et puis nous avons pas mal parlé de l’écologie. Il est très préoccupé par ce problème, moi aussi, et nous avons parlé de faire un travail conjoint sur ce problème. »

Voyages en Asie et persécutions

« Deux voyages sont en préparation pour l’Asie : la Corée du Sud pour la rencontre avec des jeunes d’Asie et ensuite, en janvier, un voyage de deux jours au Sri Lanka et ensuite aux Philippines dans la zone qui a été frappée par le typhon. Le problème de la non-liberté de pratiquer sa religion ne concerne pas seulement quelques pays asiatiques, certains oui, mais aussi dans d’autres pays du monde. La liberté religieuse est une chose que tous les pays n’ont pas. Certains ont un contrôle plus ou moins facile, tranquille, d’autres prennent des mesures qui finissent en une vraie persécution des croyants. Il y a des martyrs aujourd’hui, des martyrs chrétiens catholiques et non catholiques, mais des martyrs. Dans certains endroits, il n’est pas possible de porter le crucifix, ou d’avoir une Bible, tu ne peux pas enseigner le catéchisme à des enfants, aujourd’hui ! Je crois, et je ne me trompe pas, qu’il y a à notre époque plus de martyrs qu’aux premiers temps de l’Eglise.

« Nous devons nous rapprocher, dans certains cas, avec beaucoup de prudence, pour aller les aider. Nous devons beaucoup prier pour ces Eglises qui souffrent. Elles souffrent tellement. Et puis les évêques, le Saint-Siège, travaillent dans la discrétion pour aider ces pays et les chrétiens de ces pays, mais ce n’est pas une chose facile. Je te donne un exemple : dans un pays, il est interdit de prier ensemble. Interdit ! Mais les chrétiens qui vivent là veulent célébrer l’eucharistie et il y a un monsieur untel qui travaille comme ouvrier et qui est prêtre, et il va là, à la table, ils font semblant de prendre le thé et ils célèbrent l’eucharistie. Si les policiers arrivent, ils cachent les livres et font comme s’ils prenaient le thé. Cela arrive de nos jours. Ce n’est pas facile. »

Des papes émérites

« Je ferai ce que le Seigneur me dira de faire : prier, chercher la volonté de Dieu. Mais je crois que Benoît XVI n’est pas un cas unique. Il s’est passé qu’il n’avait pas la force, et honnêtement, en homme de foi, si humble, il a pris cette décision. Je crois qu’il est une institution. Il y a 70 ans, les évêques émérites n’existaient presque pas, et aujourd’hui il y en a beaucoup. Qu’est-ce qui se passera avec les papes émérites ? Je crois que nous devons le regarder comme une institution : il a ouvert une porte, la porte des papes émérites. S’il y en aura d’autres ou non, Dieu le sait, mais cette porte est ouverte. Je crois qu’un évêque de Rome, un pape qui sent que ses forces baissent – car maintenant on vit longtemps – doit se poser les mêmes questions que Benoît XVI. »

Pas de miracle pour Pie XII

« La cause de Pie XII est ouverte et je me suis informé, il n’y a encore aucun miracle. Tant qu’il n’y a pas de miracle, elle ne peut pas avancer, non ? Elle est à l’arrêt. Nous devons attendre la réalité : comment avance réellement cette cause et penser ensuite à prendre une décision. Mais la vérité c’est qu’il n’y a aucun miracle et il en faut au moins un pour la béatification. C’est ainsi qu’est la cause de béatification de Pie XII. Et je ne peux pas penser « je le béatifierai », car le procès est lent. »

La famille et les divorcés remariés

« Je commence par une clarification sur cette rencontre au Vatican. Ce sera une rencontre de prière. Ce ne sera pas pour faire une médiation ou pour chercher des solutions. Non, nous nous réunirons pour prier, seulement. Et ensuite, chacun retournera à la maison. Je pense que la prière est importante. Prier ensemble. Sans faire d’autres discussions, cela aide. Peut-être me suis-je mal exprimé avant pour dire comment cela se passerait. Ce sera une rencontre de prière. Il y a aura un rabbin, il y aura un musulman et moi. J’ai demandé – je crois que je peux le dire – au Custode de Terre Sainte d’organiser un peu les choses sur le plan pratique.

« Et puis, deuxièmement, merci pour la question sur les divorcés. Le synode sera sur la famille, sur le problème de la famille, sur les richesses de la famille, sur la situation actuelle de la famille. L’intervention préliminaire du cardinal Kasper avait 5 chapitres, dont 4 sur la famille, les choses belles de la famille, les fondements théologiques, et quelques questions familiales. Et puis, dans le chapitre 5, le problème pastoral des séparations, des mariages nuls, des divorcés, et dans ce problème s’insère la question de la communion.

« Et je n’ai pas aimé que de nombreuses de personnes, y compris d’Eglise, des prêtres, aient dit « ah, le synode, pour donner la communion aux divorcés remariés ». Et ils sont allés là. J’ai vu combien tout se réduisait à une casuistique. Non, la chose est plus large. Aujourd’hui, nous le savons tous, la famille est en crise. Elle est en crise mondiale. Les jeunes ne veulent pas se marier, ou ils ne le f
ont pas, ou ils vivent ensemble. Le mariage est en crise, la famille aussi. Et je ne voudrais pas que nous tombions dans cette casuistique : on peut, on ne peut pas. Pour cela je vous remercie encore d’avoir posé la question, parce que cela me donne l’opportunité de clarifier tout cela. Le problème pastoral de la famille est très, très large. 

« Et l’on doit étudier cas par cas. Le pape Benoît XVI a dit une chose 3 fois sur les divorcés remariés qui m’aide beaucoup. Une fois dans le Haut Adige, une fois à Milan et lors de l’ultime consistoire public : étudier les procédures de nullité matrimoniale parce que certaines peuvent être expédiées, ou il s’agit, pour quelques personnes, d’étudier la foi avec laquelle la personne va se marier, et de clarifier que les divorcés ne sont pas excommuniés et sont très souvent traités comme des excommuniés. C’est une question grave. Voilà pour la casuistique de ce problème.

« Le synode sera sur la famille, les richesses, les problèmes de la famille, solutions, nullité, tout cela et aussi il y aura ce problème mais dans l’ensemble.

« Et maintenant je voudrais dire, pourquoi ce synode sur la famille. Ce fut une expérience spirituelle très forte pour moi. Mgr Eterovic, alors secrétaire du synode, est venu me voir durant mon deuxième mois de pontificat avec les 3 thèmes que le conseil post-synodal proposait pour le prochain synode. Le premier était très fort et bon: “l’apport de Jésus-Christ à l’homme d’aujourd’hui“. C’était le titre et il était en continuité avec le synode sur l’évangélisation. J’ai dit oui, et nous avons parlé de la réforme de la méthodologie… Et à la fin, j’ai dit, mettons quelque chose de plus : “l’apport de Jésus Christ à l’homme d’aujourd’hui et à la famille ; cela va. Puis je suis allé à la première réunion post-synodale et il se disait, de plus en plus en plus, lentement, l’apport de Jésus à la famille, et ce synode sur la famille. Et sans s’en rendre compte, la commission post-synodale a fini par parler de la famille. Moi, je suis certain que c’est l’Esprit du Seigneur qui nous a guidé jusqu’au choix de ce titre. J’en suis sûr. Parce qu’aujourd’hui, vraiment, la famille a besoin de tant d’aide pastorale. »

La réforme de la curie romaine

« Nous sommes à un bon point. Je ne me souviens plus de la date, mais un mois après l’élection, le Conseil des 8 cardinaux a été nommé. Puis, début juillet, nous nous sommes réunis pour la première fois. Depuis ce moment on travaille. Que fait ce conseil ? Le conseil étudie toute la constitution Pastor Bonus et la Curie romaine. Il a consulté tout le monde, toute la Curie. Et il a commencé à étudier certaines choses : on peut faire ceci de telle façon ou d’une autre façon, fusionner certains dicastères par exemple pour alléger un peu l’organisation.

« Un des points clés est l’économie, et le dicastère de l’économie va aider beaucoup. Il doit travailler avec la Secrétairerie d’État, car c’est une conjonction de choses. Maintenant, nous aurons en juillet 4 jours de travail de cette commission, et ensuite à la fin de septembre à nouveau 4 jours. On travaille, on travaille beaucoup. Les résultats ne se voient pas encore tous. Mais la partie économique est celle qui est sortie en premier parce qu’il y avait quelques problèmes dont la presse parlait abondamment et nous devions les étudier.

« Les obstacles sont les obstacles normaux de tout projet. Étudier le chemin. La persuasion est tellement importante : un travail de persuasion, d’aide. Il y a des personnes qui n’y voient pas clair, mais dans toute réforme il y a ces choses. Je suis content. En vérité je suis content. On a beaucoup travaillé et cette nouvelle commission nous aide beaucoup. »

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