« Cette visite a eu un impact très fort, surtout lors de la cérémonie au Saint-Sépulcre », confie le Custode de Terre Sainte, le P. Pierbattista Pizzaballa, OFM, au micro de Radio Vatican.
Il estime que le voyage a été un « moment historique », avec « un impact très fort, surtout lors de la cérémonie au Saint-Sépulcre : l’accolade du pape François avec le patriarche Bartholomaios a été un moment très émouvant qui a, je crois, marqué cette visite. »
Il a souligné l’importance de cette prière des différentes confessions ensemble dans la basilique de la Résurrection: « Je me demandais si c’était vrai ou si j’étais en train de rêver, parce que quand on connaît ces dynamiques de l’intérieur, c’est un événement extraordinaire et exceptionnel. »
La proposition du pape d’une rencontre pour la paix au Vatican, a été accueillie, dit-il, « avec curiosité »: « Il y en a toujours qui sont un peu sceptiques, mais aussi une attitude positive, comme quelque chose de nouveau qui peut peut-être aider à débloquer la situation. »
Beaucoup de chrétiens de Jérusalem n’ont pas pu aller à Bethléem, pour les questions de sécurité et son déçu: « Ils ont raison. Les mesures de sécurité sont extrêmement lourdes ; on avait l’impression d’être dans un camp militaire plus que dans une visite pastorale. Mais c’est une nécessité à laquelle le pape n’a pas pu se soustraire », répond le Custode.
De la visite du pape, il attend « des fruits très positifs, avec le temps, dans le dialogue entre les chrétiens et nos frères juifs et musulmans ».
Avec une traduction de Constance Roques