Le pape François est reparti de l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv pour Rome, ce lundi 26 mai 2014, après trois jours de pèlerinage intense en Jordanie, en Palestine et en Israël : sans cérémonie, sans discours, mais non pas sans des au-revoir chaleureux.
Il s’est envolé pour Rome aux alentours de 20h20 heure locale, entouré d’amis, dont le rabbin Skorka et l’imam Abboud. Et de nombreux inconnus qui lui serrent la main comme à un nouvel ami.
Ce n’est qu’un au-revoir: il a dit qu’il souhaitait venir en Galilée, et le président Shimon Peres sera bientôt chez le pape pour prier avec lui et le président Mahmoud Abbas pour la paix.
Le pape est arrivé à l’aéroport de Tel Aviv vers 19h50, attendu par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président Shimon Peres. « Fatigué ? », lui a demandé ce dernier, ce à quoi le pape a répondu dans la langue de Molière : « Plus ou moins… ». Et Benyamin Netanyahou de répéter en riant et en faisant signe de la main : « Plus ou moins… ».
« Vous parlez français ? », a renchéri le Premier ministre en accompagnant le pape sur le tapis rouge. « Un peu », a répondu le pape en souriant.
Tandis que la nuit tombait sur Tel Aviv, le piquet d’honneur a rendu hommage au pape François, qui a ensuite salué les forces de l’ordre, les représentants religieux et les autorités israéliennes présentes.
« Bon voyage (sic)… Vous priez pour nous et nous prions pour vous », lui a dit Benyamin Netanyahou en anglais. « Je prie de tout mon coeur », a répondu le pape dans la même langue (« I pray with my heart ») avant de monter dans l’avion, se retournant une dernière fois en haut des marches pour saluer la Terre Sainte, sa désormais légendaire serviette noire à la main.
L’avion de la compagnie israélienne El-Al s’est envolé dans la nuit, tandis que derrière son hublot, le pape chaussait ses lunettes pour lire un journal. L’arrivée à Rome est prévue vers 23h ce soir, heure de Rome.
