Le pape François s’est rendu en privé en la basilique Sainte-Marie-Majeure, pour prier et confier à la Vierge Marie son voyage en Terre Sainte, à la veille de son départ, ce vendredi matin, 23 mai 2014.
Après s’être recueilli en prière une quinzaine de minutes, le pape a offert un bouquet de roses à la Vierge, précise le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, qui rappelle que le pape François fait traditionnellement cette visite mariale « avant les grandes occasions », afin de « mettre sous la protection de la Vierge ses voyages, ses grandes initiatives ».
« Le pape vient toujours à Sainte-Marie-Majeure avec un immense plaisir parce qu’il trouve dans notre Mère un guide et l’inspiration pour toute son action », affirme le cardinal Santos Abril y Castelló, archiprêtre de la basilique, au micro de Radio Vatican.
Il souligne la dévotion mariale du pape François, qui a invité les fidèles à prier le chapelet tous les jours lors de l’audience générale du 14 mai dernier.
C’est la huitième fois que le pape vient prier en la basilique depuis le début de son pontificat : sa première visite avait eu lieu le lendemain de son élection, le 14 mars. Dès sa première apparition publique après son élection, le 13 mars 2013, le pape avait déclaré : « demain je veux aller prier la Vierge pour qu’Elle protège Rome tout entière ».
Il s’y est ensuite rendu le 4 mai pour réciter le chapelet et le 30 du même mois pour conclure la procession du Saint-Sacrement. Le 20 juillet, il a confié à la Vierge son voyage au Brésil, pour les Journées mondiales de la jeunesse. Puis il y est retourné le 29 septembre, afin de la remercier pour son premier voyage apostolique.
Le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, après le couronnement de la statue de Marie sur la place d’Espagne, le pape s’était à nouveau arrêté à Sainte-Marie-Majeure pour « saluer » la Vierge Marie. Enfin, le pape a confié la nouvelle année à Marie le 1er janvier 2014.
La basilique abrite une icône de la Vierge à l’Enfant vénérée depuis le XIIIe siècle sous le vocable de « Salut du Peuple romain » (Salus Populi Romani).
Avec Constance Roques pour la traduction