La famille au coeur du premier consistoire extraordinaire du pontificat

Le card. Kasper rapporteur du consistoire

Share this Entry

La famille et le mariage seront au coeur du premier consistoire extraordinaire du pontificat qui rassemblera plus de 180 cardinaux à Rome ce jeudi 20 et vendredi 21 février.

Cette assemblée « extraordinaire » se tiendra au Vatican dans la Salle du Synode, en vue de la préparation du synode d’octobre prochain sur la famille.

Une des questions délicates à examiner, notamment, pendant le synode, et donc dès ce consistoire, est celle de l’accès des personnes divorcées et remariées aux sacrements: un thème sur lequel Benoît XVI déjà avait voulu lancer une réflexion.

Le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège a indiqué aux journalistes que l’assemblée commencera par la prière de la liturgie des heures: l’office de Tierce.

Le doyen du collège cardinalice, le cardinal Angelo Sodano ouvrira ensuite les travaux.Et le pape François prendra la parole.

C’est le cardinal allemand Walter Kasper, nommé par le pape rapporteur du consistoire, qui fera ensuite un rapport auquel les cardinaux réagiront.

C’est peut-être pour son livre sur « La miséricorde –  Concept fondamental de l’Evangile – Clef de la vie chrétienne » (« Barmherzigkeit – Grundbegriff des Evangeliums – Schlüssel christlichen Lebens », chez Herder) que le pape François a confié la tâche de rapporteur au cardinal Kasper.

Lors du premier angélus du pontificat, le dimanche 17 mars 2013, le pape avait fait en mondovision l’éloge du livre que le cardinal Kasper lui avait remis à l’occasion du pré-conclave, en disant: « Ces jours-ci, j’ai pu lire un livre d’un cardinal – le cardinal Kasper, un théologien très bien, un bon théologien – sur la miséricorde. Ce livre m’a fait tant de bien, mais ne croyez pas que je fais de la publicité pour les livres de mes cardinaux ! Ce n’est pas cela ! Il m’a fait tant de bien, tant de bien … Le cardinal Kasper disait que faire l’expérience de la miséricorde change tout. C’est la plus belle parole que nous puissions  entendre: elle change le monde. Un peu de miséricorde rend le monde moins froid et plus juste. Il nous faut bien comprendre cette miséricorde de Dieu, ce Père miséricordieux qui a tant de patience … Rappelons-nous du prophète Isaïe, qui affirmait que même si nos péchés étaient rouges comme l’écarlate, l’amour de Dieu les rendrait blancs comme la neige. C’est beau, la miséricorde! »

Share this Entry

Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel