La Manif pour Tous Italie s’est jointe à la mobilisation pour la défense de la famille, qui a eu lieu à Paris et dans sept villes européennes, dimanche dernier, 2 février (cf. Zenit du 3 février 2014).
Quelque 500.000 personnes ont battu le pavé parisien, en demandant notamment le retrait du rapport Lunacek, qui a été voté trois jours plus tard le 5 février au parlement européen. Le projet est destiné à imposer le mariage et l’adoption par des homosexuels à tous les pays de l’Union européenne.
Une délégation italienne de la Manif pour Tous s’est rendue à Paris, avec le coordinateur national Jacopo Coghe, qui a dit toute sa reconnaissance aux organisateurs français et à ceux qui, depuis un an, manifestent leur opposition aux politiques anti-familles du gouvernement actuel.
« Soyez un exemple pour l’Europe et en particulier pour le peuple italien de la Manif pour Tous, que je représente », les a-t-il encouragés : « Nous sommes ici aujourd’hui pour affirmer que nous défendrons la famille, en payant de notre personne s’il le faut ».
« Nous les italiens, en prenant exemple sur vous et sur votre courage, nous sommes mobilisés pour défendre ces valeurs, et continuons à nous soutenir mutuellement dans cette lutte, car seule l’union entre un homme et une femme peut former cet édifice stable qu’est la famille, lieu maître de la solidarité et de l’accueil », a-t-il ajouté.
Pour Jacopo Coghe, la présence de nombreux jeunes et de familles est signe que cette voie est le « seul avenir possible pour l’Italie et pour la France ».
« La famille est victime d’attaques à l’intérieur du parlement européen, c’est pourquoi je voudrais dire haut et fort aux parlementaires que l’Italie aussi défend sans hésitation la famille et le mariage entre un homme et une femme et qu’elle refuse fortement le projet Lunacek ».
Le coordinateur de la Manif pour Tous Italie a transmis les salutations de son groupe et a conclu : « Je repars à Rome avec un gros bagage d’espérance pour l’avenir de l’Europe. La famille est dans nos mains, protégeons la ! ».
Traduction d’Océane Le Gall