Pour la fête de la Sainte Famille, le pape François a préparé un rendez-vous spécial à l’angélus de midi, place Saint-Pierre, dimanche 29 décembre, un rendez-vous à ne pas manquer pour toutes les familles du monde.
Le pape s'adressera notamment aux participatn de la VIIe rencontre des familles d'Europe organisée à Madrid du 27 au 29 décembre.
En effet le pape François dira une prière pour les familles qu’il a composée lui-même pour l’occasion.
Plus encore, une connexion par satellite reliera pendant l’angélus le sanctuaire de l’Annonciation Nazareth, Lorette et Barcelone.
Nazareth, ville par excellence de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, et où le pape Benoît XVI a lancé un grand centre international pour les familles sous l'égide du Conseil pontifical pour la famille ; la sainte Maison de Lorette (Italie centrale), où les croisés ont ramené de Terre Sainte les « saintes pierres » des trois murs de la maison de Marie à Nazareth pour les préserver des invasions (le quatrième mur étant la paroi de la grotte abritée aujourd'hui par la basilique de l’Annonciation) ; et Barcelone, qui s’honore de la basilique de la Sagrada Familia d'Antonio Gaudi, consacrée par le pape Benoît XVI en 2010.
Le président du Conseil pontifical pour la Famille, Mgr Vincenzo Paglia, a expliqué au micro de Radio Vatican le sens de cette prière pour la famille : « C’est une journée voulue par le pape le jour de la fête de la Famille de Nazareth célébrée en même temps à Nazareth, où Jésus a vécu trente ans, à Lorette, la maison où Jésus a grandi, et à Barcelone, où le grand artiste qu’était Gaudi a créé le sanctuaire de la Sagrada Familia, qui est vraiment une des beautés de notre époque. Et le pape, à midi, s’unira aux trois sanctuaires, au moment de la prière de l’angélus, pour une prière commune. Ce sera une expérience particulièrement significative, parce qu’il s’agit de souligner l’importance décisive de la famille, à partir de celle de Nazareth. »
« Il faut se rendre compte, insiste Mgr Paglia, que si la famille est détruite, la société elle-même est détruite (…). Parler aujourd’hui de la famille (…) veut dire parler de toute la société. »