La Vierge de Guadalupe, imprimée sur la tilma – vêtement traditionnel mexicain – de saint Juan Diego, est « la prophétie d’une étreinte : l’étreinte de Marie à tous les peuples des vastes étendues de l’Amérique ».
Et cette étreinte appelle l’Amérique à être « une terre de générosité », a déclaré le pape lors de l’audience générale de ce 11 décembre 2013, place Saint-Pierre.
Le pape François a en effet adressé un message au continent américain pour la fête de Notre Dame de Guadalupe, « Impératrice du Mexique et Reine de l’Amérique », célébrée demain, 12 décembre (Cf. Documents du pape François pour le texte intégral).
« Je tiens à saluer tous mes frères et sœurs de ce continent, et je le fais en pensant à la Vierge de Tepeyac », a déclaré le pape Argentin. La Vierge Marie est apparue à l’Indien Juan Diego sur la colline de Tepeyac, en 1531.
« Quand Notre Dame est apparue à saint Juan Diego, son visage était celui d’une femme de sang-mêlé, une métisse, et ses vêtements portaient les symboles de la culture autochtone », a-t-il rappelé.
Et lorsque l’image de la Vierge métisse est apparue sur la tilma de Juan Diego, le 12 décembre 1531, « c’était la prophétie d’une étreinte : l’étreinte de Marie à tous les peuples des vastes étendues de l’Amérique – les peuples qui vivaient déjà là, et ceux qui étaient encore à venir ».
Cette étreinte « a montré ce que l’Amérique – du Nord et du Sud – est appelée à être : une terre où les différents peuples se réunissent ; une terre prête de respecter la vie humaine à toutes les étapes, du sein de la mère à la vieillesse ; une terre qui accueille les migrants, les pauvres et les marginaux, à toutes les époques. Une terre de générosité ».
Le pape a donc exhorté « tous les peuples des Amériques » à « ouvrir grand leurs bras, comme la Vierge, avec amour et tendresse ».
Dans sa salutation en portugais, le pape a souhaité la bénédiction « généreuse » de Dieu, « par l’intercession de la Vierge de Guadalupe, « Impératrice des Amériques ».