« Même en temps de crise financière, les migrants ne devraient pas être considérés uniquement en fonction de leur rôle économique » mais « leur dignité en tant que personnes humaines doit primer sur toutes les autres considérations », déclare Mgr Mamberti qui dénonce « le crime odieux » de la traite des personnes.

Mgr Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les États – ministre des Affaires étrangères du Saint-Siège – est intervenu à Kiev, en Ukraine, à la XXIème réunion de l’OSCE, sur le thème : « La traite d’êtres humains, un crime odieux à combattre par tous les moyens légaux possibles » (Cf. Documents pour le texte intégral).

Evoquant la question des migrations, l’archevêque a souligné que « les droits des migrants doivent être une considération primordiale » : « Même en temps de crise financière, les migrants ne devraient pas être considérés uniquement en fonction de leur rôle économique, comme une main-d'œuvre temporaire ou comme des résidents permanents ».

« Leur dignité en tant que personnes humaines doit primer sur toutes les autres considérations », a-t-il insisté, invitant aussi à combattre « le crime odieux » de la traite des personnes « avec la plus grande détermination ».

Le Saint-Siège a abordé également des questions environnementales et notamment « l'impact environnemental des activités liées à l'énergie, aux économies d'énergie et aux sources d'énergie renouvelables ».

Cette question « est de l'intérêt commun de tous les États participants » et « est directement liée à la prospérité, la santé, la sécurité et au bien-être général des citoyens », a-t-il estimé.

Soulignant « l'importance de la gestion de l'eau », Mgr Mamberti a appelé à « inclure cette question importante parmi les priorités » de l’OSCE.