Aurore

     Sur le chemin de l’Errance

Mon âme se tient

Dans le silence embrasé de ta Face.

     Le regard tendu,

Dans l’espérance énamourée

De ta clarté souveraine.

     Attente dépouillée,

Écrin d’une alliance perpétuelle

Qui brille comme l’étoile dans la nuit.

     Aux confins des hautes solitudes

Chante l’aurore

Qui ne connaîtra plus de fin.

                                               Extrait de : (c) Éric de Rus, Le chant du feu, Atlantica, 2009