L’initiative citoyenne « Un de nous », a-t-il rappelé, est une réponse à la demande que Jean-Paul II fit au monde entier le 8 septembre 1984 à Vaduz, capitale de la principauté du Liechtenstein : « Je vous demande que l’enfant à naître soit considéré comme un homme à tous les effets ».
Pour Carlo Casini, ce « pape venu de Cracovie fut un géant dans la défense de la foi ». Le député européen italien a cité les paroles de Jean-Paul II au Mouvement pour la vie en novembre 1987: « l’Europe de demain est dans nos mains (…) soyez dignes de cette tâche. Travaillez pour rendre à l’Europe sa vraie dignité, celle d’être un lieu où chaque personne est accueillie dans son incomparable dignité ».
Si la pétition a récolté plus de 633.000 signatures en Italie, Carlo Casini a précisé qu’en réalité elles étaient plus nombreuses, mais les certifications faites avec un permis de conduire comme document d’identité ont été écartées.
Par l’initiative « Un de nous », a-t-il ajouté, les partisans de la culture de la vie ont voulu « stopper le financement de la destruction de la vie ».
Il a également rappelé que le Comité national de bioéthique, présidé par le professeur Francesco D’Agostino, soulignait le « devoir moral de traiter l’embryon humain comme une personne ».
Le député européen espagnol Jaime Mayor Oreja est intervenu pour insister sur la nécessité d’une « grande culture de la vie » : les temps ont changé, a-t-il déclaré, « et nous avons besoin d’unir nos voix et nos actions, et besoin d’une stratégie européenne. Exactement comme cela a été fait pour l’initiative ‘Un de nous’ ».
Le député a souhaité une alliance entre les représentants politiques, les moyens de communication, les associations et les groupes qui luttent pour promouvoir la vie et la famille.
Traduction d’Océane Le Gall