Le Père Georges Vandenbeusch, prêtre français, 42 ans, curé de Saint-Jean-Baptiste de Sceaux de 2003 à 2011, a été enlevé, dans la nuit de mercredi 13 à jeudi 14 novembre, au Cameroun, dans une zone à risque du Nord du pays, à quelque 30 km de la frontière avec le Nigeria, d’où ses agresseurs seraient originaires selon la langue qu’ils parlaient.
L’évêque de Nanterre, Mgr Gérard Daucourt, demande d’avoir « une pensée cet après-midi pour le Père Georges ».
« Je viens d’être informé que le Père Georges Vandenbeusch (42 ans), prêtre de notre diocèse, a été enlevé la nuit dernière dans le Nord Cameroun. Depuis septembre 2011, je l’ai envoyé au service du diocèse de Maroua-Mokolo. À l’heure où je vous écris je n’ai pas d’autres précisions. Les autorités camerounaises et les services de l’ambassade de France comme le Ministère des Affaires Étrangères sont très mobilisés et nous sommes en contact avec eux », déclare Mgr Daucourt.
Il ajoute : « Voilà donc le Père Georges et tout notre diocèse associés de plus près aux souffrances et aux angoisses des victimes d’enlèvement et de leurs proches. J’invite tous les diocésains des Hauts-de-Seine à la prière ».
Le Père Georges a exercé son ministère dans la paroisse de Nguetchewe, près de Koza, notamment à l’aumônerie du lycée de jeunes filles : une mission soutenue par des jeunes de Sceaux.
Il était conscient des risques, a précisé le Quai d’Orsay : la zone « était formellement déconseillée du fait du risque terroriste et du risque d’enlèvement. En connaissance de cause, le père Georges avait fait le choix de demeurer dans sa paroisse pour l’exercice de sa mission ».