Un oncle prêtre découvrit ses dispositions à la prière

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La vocation d’une clarisse

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Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire d’une clarisse de Venise, la bienheureuse Marie-Crucifiée, vierge (1706-1745).

Elisabeth-Marie Satellico avait été à bonne école chez un oncle prêtre qui sut discerner ses dispositions à la prière, et à l’oubli de osi pour les autres, mais aussi à l’étude et à la musique.

De fait, Elisabeth-Marie voulait suivre les pas de sainte Claire vers la sainteté. Elle disait: « Je veux être  moniale, et si j’y arrive, je veux devenir une sainte ».

A son entrée au monastère d’Ostra Vetere, on lui confia le chant et l’orgue. Elle revêtit l’habit des clarisses à 19 ans et elle prit le nom de sœur Marie-Crucifiée. L’année suivante, elle faisait sa profession solennelle.

Sa vie spirituelle intense fut marquée par d’authentiques phénomènes mystiques.

Puis, cette grande contemplative devenue abbesse exerça sa charge comme un vrai service d’amour de sa communauté.

A l’extérieur, sa responsabilité lui permettait aussi de secourir, moralement et matériellement, tous ceux qu’elle voyait en difficulté.

Elle s’éteignit à trente-neuf ans, entourée d’une grande renommée de sainteté. Pourtant, il faudra plus de deux siècles pour que la reconnaissance d’un miracle dû à son intercession ouvre la voie à sa béatification par Jean-Paul II, en 1993.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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