Jésus est « le frère », « l’intercesseur, celui qui prie Dieu » pour chaque homme, a déclaré le pape dans l’homélie de la messe de ce 28 octobre 2013, à Sainte-Marthe.
Le pape a commenté l’Évangile du jour où Jésus passe toute la nuit à prier son Père avant de choisir les douze apôtres (Lc 6,12-19) : pour le pape, le Christ « prie encore aujourd’hui ».
« Il est l’intercesseur, celui qui prie, et il prie Dieu » pour l’homme, Jésus a fait « cette grande prière, son sacrifice, sa vie », pour « sauver l’homme, pour le justifier ».
« Jésus n’est pas un esprit, Jésus est une personne, c’est un homme de chair et d’os, mais il est dans la gloire. Jésus a ses plaies sur ses mains, sur ses pieds, sur son côté, et lorsqu’il prie, il montre à son Père ce prix de justification et il prie pour [l’homme], comme s’il disait : ‘Mais, Père, que celui-ci ne se perde pas !’ ».
Le Christ « prie avec courage parce qu’il montre à son Père le prix de notre justice que sont ses plaies ».
Il est à « la tête des prières » humaines, parce qu’« il est le premier à prier », comme « un frère », étant « un homme ». De même les hommes, comme « frères », doivent « prier les uns pour les autres ».
« Je pense à ce qu’a ressenti Pierre lorsqu’il a renié Jésus et que celui-ci l’a regardé ensuite, et il a pleuré. Il a senti que ce que Jésus avait dit était vrai : il avait prié pour lui, et c’est pour cela qu’il pouvait pleurer, qu’il pouvait se repentir ».
« Remercions le Seigneur. Remercions-le de nous avoir donné un frère qui prie avec nous et qui prie pour nous, qui intercède pour nous. Parlons avec Jésus et disons-lui : ‘Seigneur, tu es l’intercesseur, tu m’as sauvé, tu m’as justifié. Mais maintenant, prie pour moi’. Et confions-lui nos problèmes, notre vie, tout cela, pour qu’il le porte à son Père », a conclu le pape.
Avec Hélène Ginabat pour la traduction