Le pape François a prié avec les jeunes de Sardaigne pour les victimes de l'attentat de Peschawar, au Pakistan. Il leur a posé cette question: "Est-ce que je suis disposé(e) à prendre une route pour construire un monde meilleur ?"
Nous avons publié hier soir, dans le texte du discours du pape aux jeunes de Sardaignes, à Cagliari, cet appel du pape aux jeunes sardes, mais aussi à travers eux aux jeunes du monde entier à refuser les oeuvres de destruction, et à toujours agir pour édifier.
"Chers jeunes, a dit le pape après un moment de détente, grâce aux chants et aux danses d'un groupe folklorique, avant de vous donner la bénédiction, je voulais vous dire une autre chose : quand je disais d’avancer avec Jésus, c’est pour construire, faire des choses bonnes, faire avancer la vie, aider les autres, pour construire un monde meilleur et de paix. Mais il y a des choix erronés, des choix erronés, parce que ce sont des choix de destruction."
Il a évoqué l'attentat, à la sortie d'un service dominical de l'Eglise protestante du Pakistan: "Aujourd’hui, au Pakistan, pour un choix erroné de haine, de guerre, il y a eu un attentat où sont mortes 70 personnes. Cette route ne va pas, ne sert pas. C’est seulement la route de la paix, qui construit un monde meilleur. Mais si vous ne le faites pas, vous, si vous ne le faites pas, vous, personne d’autre ne le fera : c’est cela le problème ! Et c’est la question que je vous laisse : est-ce que je suis disposé(e) à prendre une route pour construire un monde meilleur ? C’est seulement cela. Et prions un Notre Père pour toutes ces personnes qui sont mortes dans cet attentat au Pakistan."