L'avenir d'un peuple, ce sont les personnes âgées et les enfants

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Homélie du matin, 30 septembre 2013

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L’avenir d’un peuple, ce sont les personnes âgées et les enfants, qui représentent respectivement « la mémoire » et « la promesse », mais aussi « la paix » et « la joie », souligne le pape François.

Ambiance paix et joie

Dans la première lecture, les signes de la présence de Dieu sont « non pas une belle organisation » ni « un gouvernement parfait » (Zacharie 8,1-8), mais « Les vieux et les vieilles reviendront s’asseoir sur les places de Jérusalem, le bâton à la main, à cause de leur grand âge ; les places de la ville seront pleines de petits garçons et de petites filles qui viendront y jouer ».

Pour le pape, les « jeux » font penser « à la joie » et les personnes âgées, « le bâton à la main, tranquilles », font penser « à la paix ».

La « vitalité de l’Église » n’est pas donnée « en planifiant et faisant bien les choses » : aussi nécessaire soit-il, ceci n’est pas « le signe de la présence de Dieu ». Au contraire, « Paix et joie : c’est l’ambiance de l’Église ».

L’avenir d’un peuple

La première lecture illustre aussi que « l’avenir d’un peuple repose sur les personnes âgées et sur les enfants. Un peuple qui ne prend pas soin de ses personnes âgées et de ses enfants n’a pas d’avenir, car il n’aura ni mémoire ni promesse ! »

Pourtant, a fait observer le pape, alors que « les personnes âgées et les enfants sont l’avenir d’un peuple », il est « commun » de « les laisser de côté », de « tranquilliser les enfants avec des bonbons, un jeu « allez, va… » et de ne pas laisser parler les personnes âgées, de se passer de leurs conseils : ‘Ils sont vieux, les pauvres’… ».

De même dans l’Église, « cela peut devenir une tentation : l’Église du fonctionnalisme. L’Église bien organisée ! Tout est en ordre, mais sans mémoire et sans promesse ».

« Cette Église ne pourra pas aller de l’avant : ce sera l’Église de la lutte pour le pouvoir, ce sera l’Église des jalousies entre les baptisés et tant d’autres choses qui adviennent lorsqu’il n’y a pas de mémoire ni de promesse ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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