Le martyrologe romain a retenu le 4 septembre pour la fête de celui dont l'Ecriture dit qu'il "était le plus humble de tous les hommes" (Nombres 12, 3), saint Moïse, par qui la Loi de Dieu nous a été communiquée.

Le pélerinage jubilaire de Jean-Paul II aux lieux marqués par l’histoire du salut l’a conduit sur les pas de Moïse, au Mont Sinaï, en Egypte en l'An 2000. Le Mont Nébo, en Jordanie, a été l’étape suivante, avant Israël.

"Le peuple d'Israël, après une dure expérience d'esclavage, se mit en route sous la conduite de Moïse vers la Terre de sa liberté", expliquait le bienheureux pape dans sa Lettre de 1999 sur ces lieux saints.

"A Moïse, écrit-il, tout autant qu'à Abraham, il était demandé de se fier au dessein de Dieu, et de se mettre à la tête de son peuple. Ainsi commençait l'événement dramatique de la libération, qui restera dans la mémoire d'Israël comme une expérience fondamentale pour sa foi".

Au long de la marche dans le désert, le Sinaï, écrit encore le pape, reste "lié au don du Décalogue, les dix "paroles" qui engageaient Israël à vivre en adhérant pleinement à la volonté de Dieu", "fondements de la loi morale à caractére universel écrite dans le cœur de tout homme", et "confiées à Israël à l'occasion d'un pacte réciproque de fidélité".

Le Mont Nébo, est la montagne "d'où Moïse put contempler la terre promise (cf. Dt 32, 49), sans avoir la joie d'y entrer, mais avec la certitude de l'avoir désormais atteinte. Son regard du haut du Nébo est le symbole même de l'espérance. De ce mont, il pouvait constater que Dieu avait tenu ses promesses".