Lorsque Dieu appelle, « il ne regarde pas tant les qualités des élus, mais leur foi », souligne Benoît XVI, qui invite à ne pas céder au découragement dans l’annonce de l’Evangile : « il nous revient de jeter les filets avec foi, le Seigneur fait le reste ».
Pour introduire la prière de l’angélus, à midi, place Saint-Pierre, le pape a médité sur l’Evangile de ce dimanche 10 février 2013, qui rapporte la pêche miraculeuse et l’appel des premiers disciples (Lc 5,1-6).
Ne pas se décourager
Pour le pape, cet évangile illustre « la pédagogie de l’appel de Dieu, qui ne regarde pas tant les qualités des élus, mais leur foi, comme celle de Simon qui dit : «Sur ta parole je jetterai les filets» (v. 5) ».
Ainsi, les premiers disciples « ont suivi Jésus en Lui faisant confiance, en se fondant sur sa Parole, accompagnée de signes prodigieux ».
Il en va de même pour « tout apôtre de l’Evangile », a ajouté Benoît XVI qui a exhorté à « ne jamais se décourager d’annoncer le Christ à tous les hommes, jusqu’aux extrémités du monde », souhaitant « que les échecs et les difficultés n’induisent pas au découragement : il nous revient de jeter les filets avec foi, le Seigneur fait le reste ».
Faire confiance à Dieu
Ce texte rappelle également que « la vocation au sacerdoce et à la vie consacrée est œuvre de Dieu », a poursuivi le pape : « l’homme n’est pas l’auteur de sa vocation, mais il répond à la proposition divine ».
Cette certitude est une invitation à la « confiance » : « si Dieu appelle, la faiblesse humaine ne doit pas faire peur. Il faut avoir confiance dans sa force qui agit justement dans notre pauvreté; il faut se confier toujours plus dans la puissance de sa miséricorde, qui transforme et renouvelle ».
Le pape a conclu en souhaitant que soit ravivé dans l’Eglise « le courage, la confiance et l’élan pour annoncer et témoigner de l’Evangile », avant d’invoquer l’intercession de la Vierge Marie, Reine des Apôtres, qui a répondu à l’appel du Seigneur, « avec une totale confiance, bien consciente de sa petitesse ».