ROME, mardi 18 décembre 2012 (Zenit.org) – Le prophète saint Malachie (v. 450 av. J.-C.) est inscrit au martyrologe romain le 18 décembre.
Malachie naquit à Sapha, dans la tribu de Zabulon, et son nom signifie « mon messager ». Il dit en effet : « Et soudain Il entrera dans Son Sanctuaire, le Seigneur que vous cherchez, et l’Ange de l’alliance que vous désirez, Le voici qui vient!» (3, 20).
Le livre de ce dernier des « douze petits prophètes » se trouve placé par le canon de l’Eglise catholique à la charnière de l’Ancien et du Nouveau Testament, entre les prophèties de Zacharie et l’évangile de saint Matthieu.
Malachie a pour mission de rappeler les exigences de Dieu à la communauté israélite menacée de relâchement à la suite de la restauration du Temple. Il critique le culte formaliste et annonce le sacrifice parfait de l’ère messiajnque: les Pères de l’Eglise y ont vu une préfiguration de l’Eucharistie.
Le premier oracle du livre commence par ces paroles: « Je vous ai aimés ». Il s’achève par ces versets: « Rappelez-vous la Loi de Moïse, mon serviteur (…). Voici que je vais vous envoyer Elie le prophète avant que n’arrive le Jour du Seigneur, grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères vers leurs fils et le cœur des fils vers leurs pères (…) ».
Ce retour d’Elie est un trait important de l’eschatologie, et constitue un point de discernement poer « la fin des temps » dont il est si à la mode de parler ces jours-ci et jusqu’au 21 décembre au moins. Malachie est invoqué aujourd’hui lors de la célébration familiale de la Pâque juive.
Dans l’évangile, Jésus a expliqué qu’Elie était déjà venu, dans la personne de Jean-Baptiste, le Précurseur (cf. Mt 11, 7-14; 17, 1-13).