Anita Bourdin
ROME, jeudi 28 juin 2012 (ZENIT.org) – Le cardinal Herranz annonce « des surprises » pour les prochains jours, dans le cadre de l’enquête sur la fuite de documents réservés du Vatican.
Le cardinal Julian Herranz, président de la Commission cardinalice créée par Benoît XVI pour faire toute la lumière sur ce dossier, indique, dans les colonnes de l’agence italienne Ansa, que cette commission entend procéder « vite » et avec « précision », que des « surprises » attendent les media dans ces prochains jours : le travail « intense » des enquêteurs porte du fruit grâce à la « collaboration de tous ».
La Commission a été mise en place le 25 avril dernier (cf. Zenit du 25 avril 2012), et elle comprend trois cardinaux : Julián Herranz – qui en est le président -, espagnol, président émérite du Conseil pontifical pour les textes législatifs et de la Commission disciplinaire de la curie romaine, Jozef Tomko, slovaque, préfet émérite de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, et Salvatore De Giorgi, italien, archevêque émérite de Palerme.
« Je suis très serein et les choses avancent bien », a confié le cardinal espagnol, et les personnes entendues sont plus de quatre ou cinq par semaine : « des ecclésiastiques, des laïcs, surtout des officials des dicastères de la curie ».
« Lorsque les personnes viennent parler avec nous, elles le font en toute sincérité, avec une ouverture totale, c’est un entretien, une audition. Nous posons des questions et ils parlent de ce dont ils veulent parler.
Pour ce qui est de la publication éventuelle des résultats de l’enquête, il a précisé que cela ne dépendait pas de la commission et il a avoué que l’on ne peut pas encore prévoir le moment où l’enquête sera bouclée.
Pendant ce temps, l’ancien majordome de Benoît XVI, Paolo Gabriele, reste incarcéré au Vatican.
Le juge d’instruction a en effet rejeté la demande de mise en liberté provisoire présentée par ses avocats, a annoncé le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège. Il ajoute que pour le moment, le calendrier ne prévoit pas de nouveaux interrogatoires.