Anita Bourdin
MILAN, samedi 2 juin 2012 (ZENIT.org) – Pour faire face à la crise qui frappe de plein fouet de nombreuses familles, Benoît XVI suggère de mettre ne place un « réseau de jumelages » européen : jumelages de familles, de paroisses, de villes.
Le pape Benoît XVI a en effet répondu aux préoccupations d’une famille grecque, lors de la veillée de Bresso, ce 2 juin : la famille Paleologos, dont le papa est chef d’une petite entreprise d’informatique avec deux employés. Lui et sa femme ont deux enfants.
« Il y a des jours – et des nuits – ont-ils dit, où l’on en vient à se demander comment faire pour ne pas perdre l’espérance. Qu’est-ce que l’Eglise peut dire à toutes ces personnes et ces familles dans ces perspectives ? »
Le pape a dit avoir été « touché » par leur témoignage et a avoué que les paroles ne sont pas « suffisantes » face à la crise et le sentiment « d’incapacité à faire quelque chose de concret ».
Cependant, il leur a répondu en suggérant notamment des jumelages » d’un nouveau type entre familles : d’Italie, d’Allemagne, de France, vers des pays moins favorisés.
Le pape a parlé d’un « réseau de jumelages » en Europe, de paroisses, de villes, de familles, pour s’aider « concrètement ».
« Soyez sûrs, a ajouté le pape, que nous prions pour vous ». Mais il a insisté qu’il n’y ait pas seulement des « paroles » mais de la « créativité pour trouver des solutions ».
Le pape aussi a demandé aux responsables politiques une « croissance du sens de la responsabilité », de « ne pas promette des choses impossibles à réaliser » : des paroles immédiatement saluées par des applaudissements.
Il a invité les politiciens de ne pas chercher seulement des « votes pour eux », mais d’être « responsables bien de tous », qu’ils se souviennent qu’ils ont une « responsabilité morale devant Dieu et devant les hommes ».
Benoît XVI a conclu en encourageant à « chercher que chacun fasse son possible, avec un grand sens des responsabilités, en sachant que les sacrifices sont nécessaires pour aller de l’avant ».