ROME, Jeudi 29 septembre 2011 (ZENIT.org) – Après la publication dans les médias du cas d’une jeune fille victime d’une attaque cérébrale à la suite de la prise de la pilule du lendemain, plusieurs associations espagnoles ont réagi en dénonçant le « grave manque de prudence du gouvernement Zapatero » qui en a autorisé la mise en vente libre.
Parmi ces associations, celle pour la Défense du droit à l’objection de conscience (ANDOC) qui, dans une lettre ouverte au bureau de présidence de l’ordre des pharmaciens, demande un soutien pour obtenir le droit de refuser la vente de la pilule du lendemain.
Dans cette lettre, la présidente de l’ANDOC, María Dolores Gómez Armenteros, dénonce, « l’irresponsabilité » de la distribution sans ordonnance de la pilule, soulignant que la mise en vente libre a provoqué à la fois une augmentation de la demande (et des bénéfices) et l’« émigration » des patients depuis les centres de santé vers les officines de pharmacie, rendant quasi impossible le suivi thérapeutique.
« On pense que les effets négatifs de la politique de santé sur la question se feront de plus en plus sentir, et cela est d’autant plus grave que « plus de 30 % des utilisatrices sont mineures ».
Le Dr Gomez Armenteros rappelle que le 7 octobre dernier, l’Agence espagnole du médicament et des produits sanitaires avait mis en garde contre le risque d’accidents cardio-vasculaires liés à la prise de la pilule du lendemain.
L’Association nationale des avocats chrétiens entend poursuivre les ministres de la santé et de l’égalité, pour « négligences graves ». Il leur est reproché d’avoir autorisé la vente de la pilule sans ordonnance malgré les risques graves et même mortels que celle-ci peut faire encourir à la santé. Des risques qui sont connus, précise l’association, depuis plus de trente ans.