ROME, Mercredi 7 septembre 2011 (ZENIT.org) – La Jeunesse étudiante catholique (JEC) du Sénégal a lancé un appel aux autorités de son pays pour l'institution d'une Journée pour la paix en Casamance. C’était à l’occasion de son XXVIème Conseil national à l’université de Ziguinchor qui a eu lieu du 25 août au 3 septembre derniers.
La rencontre a vu la participation d'une centaine de « jécistes » venus de Dakar, Thiès, M'bour, Fatick, Kaolack, Ziguinchor, Louga, Tambacounda et Kolda, qui ont convergé vers la Casamance à travers une caravane de la paix, sous le slogan : «La Réconciliation, la justice et la paix sont l'affaire de tous. Vivons-les selon l'Amour de Dieu et soyons porteurs d'espérance »
Dans un mémorandum, le mouvement invite aussi les autorités religieuses du Sénégal à « s'impliquer davantage dans la recherche de solutions » pour une paix définitive en Casamance, et à « organiser des rencontres interreligieuses en Casamance pour la paix ».
Au gouvernement, rapporte la presse sénégalaise, les jeunes catholiques demandent que « soit développée une approche inclusive dans la recherche de la paix », tout en « renforçant le désenclavement de la Casamance pour le décollage économique de la région ». Ils souhaitent « mener une campagne de dé-stigmatisation de la région naturelle de la Casamance ».
En outre, les jeunes lancent aussi un appel au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) à « faire un pas dans la dynamique d'instauration d'une paix définitive » et à « déposer les armes et à participer à la reconstruction ».
Quant aux ONG et organisations internationales impliquées dans cette recherche de paix, la Jeunesse étudiante catholique du Sénégal leur demande « d'appuyer les initiatives de l'État dans cette recherche de paix et de reconstruction de la Casamance » et de « veiller à l'adéquation entre les besoins des populations et les actions à mener ».
Pour leur part, les « jécistes » du Sénégal, s'engagent résolument à « promouvoir la culture de la réconciliation de la justice et de la paix en milieu scolaire et universitaire » et à « mobiliser les autres associations et structures de jeunesse, à tous les niveaux, autour de la dynamique de paix en Casamance ».