ROME, Mardi 23 août 2011 (ZENIT.org)– Les chiffres de la JMJ sont publiés par L’Osservatore Romano en italien du 24 août 2011 : coût de plus de 50 millions d’euro (50.482.621 euro), couverts uniquement par les jeunes, les diocèses, et les 165 sponsors. Financièrement,la « gagnante, c’est l’économie espagnole ».
Le communiqué officiel donne précisément le détail des entrées et des dépenses, « couvertes à 70 % par les pèlerins, et à hauteur de 30 %, par les dons : aucune contribution n’est arrivée du gouvernement espagnol ou des administrations locales ».
Les Journées mondiales de la jeunesse de Madrid ont été un événement complètement « auto-financé », a affirmé le président du Conseil pontifical pour les Laïcs, dicastère organisateur, le cardinal Stanislas Rilko.
Plus précisément : 31, 5 millions d’euros ont été apportés par les inscriptions ; 16, 5 millions par les sponsors ; 2, 4 millions par des dons privés.
Côté dépenses : 12, 2 millions ont été affectés à l’organisation des principaux événements, (Plaza Cibeles, aéroport de Cuatro Vientos) ; 5, 5 millions couvrent les dépenses générales de secrétariat et d’accueil des pèlerins ; 4, 7 millions pour les mochillas, les sacs à dos ; 7, 2 millions d’euros ont été affectés aux infrastructures ; 4, 2 millions d’euros aux programmes culturels et au guide du pèlerin ; 1, 2 million pour la sécurité et quasi 4 millions pour les « volontaires ».
Le directeur exécutif et porte-parole de Madrid 2011, Yago de la Cierva, révèle également à l’OR que « 2.500 euros ont été affectés aux interventions sanitaires, une donnée très insignifiante pour un événement de cette ampleur ». Les media qui ont collaboré à l’événement ont été plus de 50.
Enfin, les « tickets restaurant » ont enregistré des « rentrées impensables au mois d’août, généralement un mois “mort” », précise encore Yago de la Cierva.
On estime à plus de 100 millions d’euros les bénéfices pour les commerçants et restaurateurs, soit un montant 4 fois supérieur à ceux réalisés en 2010 pour la même période : la gagnante, concluent les organisateurs, c’est « l’économie espagnole ».
Anita S. Bourdin