Le texte en latin, signé du cardinal Fortunato Baldelli, Pénitencier Majeur, et de Mgr Gianfranco Girotti, Régent, précise que l’indulgence plénière est accordée aux fidèles qui se rendront à Madrid « dans un esprit de pèlerinage » aux conditions habituelles : confession, communion et prière aux intentions du Saint-Père.
Tous les prêtres qui pourront confesser sont appelés à le faire « avec une âme prompte et généreuse ».
Par ailleurs, une indulgence partielle sera concédée à tous ceux qui, « où qu’ils se trouvent, prieront aux intentions spirituelles de cette rencontre et pour son heureuse issue », précise le texte du décret. Elle leur sera accordée si, « avec une âme contrite, ils élèvent leurs prières à l’Esprit-Saint pour qu’il pousse les jeunes à la charité et leur donne la force d’annoncer l’Evangile par leur propre vie ».
La demande a été faite par le cardinal Antonio María Rouco Varela, archevêque de Madrid et président de la Conférence des évêques d’Espagne, « afin que les jeunes puissent obtenir les fruits espérés de sanctification » de ces JMJ.
Selon le « Code de Droit canonique » (can. 992) et le « Catéchisme de l’Église catholique » (n. 1471), « l’indulgence est la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l’action de l’Église, laquelle, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints ».
Les indulgences sont toujours applicables à soi-même ou aux âmes des défunts, mais elles ne sont pas applicables à d’autres personnes vivant sur terre.
Marine Soreau