ROME, Lundi 28 février 2011 (ZENIT.org) - L'avortement a aussi sur la mère de l'enfant, mais pas seulement, des « effets dévastateurs » qui « durent des années » : ils ont été évoqués lors de la 17e assemblée de l'Académie pontificale pour la Vie dont Benoît XVI a reçu les membres samedi 26 février (cf. Zenit du 27 février 2011).
A l'ordre du jour de l'assemblée deux thèmes : « Les banques de cordon ombilical » et « Le traumatisme post-avortement ».
L'agence catholique italienne SIR évoque notamment l'intervention de la psychothérapeute américaine Theresa Burke, fondatrice de la « Vigne de Rachel », « Rachel's Vineyard ».
Elle a souligné que l'avortement provoque des séquelles et que les « réactions peuvent se manifester des années après l'événement ».
Elle parle pour la femme qui subit un avortement de « suicides, dépendances, maladies mentales, dépression, panique », autant de « pathologies niées par le passé » mais « démontrées aujourd'hui » par des études récentes.
L'expérience de la néonatologiste Sr. Marie-Luc Rollet, lui fait indiquer « dans le silence et la souffrance les mots clefs du drame de la maternité détruite ».
Une psychiatre, Joanne Angelo, a précisé que l'avortement est un traumatisme aussi pour le personnel médical, pour les pères des enfants, et pour les autres enfants « affligés par des doutes existentiels et des sentiments de culpabilité ».
Il ne s'agit pas de défendre ou le fœtus ou la femme, a déclaré pour sa part le Dr Carlo Bellieni, néonatologiste de Sienne, mais l'Eglise a le souci du sort des deux.