Prêtres et confesseurs face aux problèmes de bioéthique

L’obligation morale de dire et d’enseigner la vérité

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ROME, Lundi 31 janvier 2011 (ZENIT.org) – « Confesseurs et prêtres qui exercent une pastorale pour les jeunes et pour les familles doivent répondre, dans leur enseignement, aux thèmes éthiques et moraux des temps modernes », a déclaré à ZENIT don Tomasz Rusiecki, père spirituel des prêtres, vicaire épiscopal pour la vie consacrée dans le diocèse de Kielce et directeur de l’Union apostolique des prêtres en Pologne.

Interrogé par ZENIT à Jasna Góra, durant le XXème symposium pour les prêtres, pères spirituels et confesseurs, qui a eu lieu du 24 au 27 janvier, don Rusiecki a souligné qu’« il est très important d’être capable de répondre aux défis éthiques de notre époque, surtout quand il s’agit de problèmes d’ordre bioéthique et du caractère sacré de la vie humaine ».
 
« Prêtres, pères spirituels et confesseurs doivent confronter le message chrétien avec la philosophie du néo marxisme et du libéralisme utilitariste et radical, a-t-il ajouté. Ces deux idéologies tendent à briser la morale, semant le chaos et la confusion dans les cœurs et les consciences des hommes. De cette façon elles veulent aussi manipuler la personne humaine ».

Selon don Rusiecki, « les systèmes philosophiques comme le néomarxisme et le libéralisme radical et utilitariste veulent imposer leur pouvoir aussi sur la conscience humaine et sur la vérité, mais la vérité ne peut s’obtenir par le vote, la vérité se cherche ».
 
Dans le monde d’aujourd’hui, spécialement en Europe, selon le directeur national polonais de l’Union apostolique des prêtres, les attaques contre les vertus et contre le message chrétien « sont évidentes » et il attribue cela au fait que le christianisme enseigne et rappelle à l’homme d’aujourd’hui que Dieu « est la Vérité » mais qu’il est aussi « source de Vérité ».

C’est pourquoi, il estime que les prêtres responsables de la formation spirituelle « ont l’obligation morale » de dire et enseigner la vérité aussi sur les questions de bioéthique.

« Nous assistons à une bataille pour la présence du message chrétien dans l’espace public. Il existe une vraie lutte pour protéger le caractère sacré de la vie humaine et pour défendre la famille et le mariage », a relevé don Rusiecki.

Le thème principal du symposium, auquel ont participé plus de 100 prêtres, pères spirituels et confesseurs, était : « Eglise comme maison et école de communion ».

don Mariusz Frukacz

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ZENIT Staff

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